Nous, membres de l’Atelier Lycée de l’APHG, souhaitons vivement alerter sur le principe et les conséquences du Projet d’Evaluation.
Le projet d’Evaluation nous place dans une situation inextricable.
Décidé unilatéralement et tardivement, peu avant la rentrée de septembre, il impose aux professeurs une pression inédite et accablante.
En effet :
– les enseignants doivent participer activement à sa construction au sein des établissement ;
– mais ils subissent des préconisations contradictoires pour sa construction, entre le guide d’évaluation, sa déclinaison différente selon les académies, ainsi que selon les chefs d’établissement ;
– en outre, les demandes institutionnelles sont constamment modifiées.
Le cadre d’évaluation n’a donc plus de lisibilité ni de stabilité, les professeurs n’ont plus aucun repère clair.
L’ensemble du baccalauréat devient un processus local donc inégalitaire.
La pression subie devient insupportable.
Pour les enseignants :
– pression de certains élèves, de certaines familles, voire de la hiérarchie ;
– poids des responsabilités multiples : formation des élèves, évaluation au quotidien, baccalauréat et orientation.
Pour les élèves :
– le stress ;
– l’impression de jouer leur avenir à chaque note.
Nous dénonçons donc fermement les conséquences de cette réforme :
– dégradation de la santé de nombre d’enseignants, en situation de burn out ou en cours de reconversion ;
– atteinte à la santé des élèves pour beaucoup en situation de détresse psychologique.
L’APHG propose des évaluations finales et nationales, seules capables de poser un cadre équitable, stable et serein pour tous.
© Le Secrétariat général de l’APHG avec les services de la Rédaction d’Historiens & Géographes. Tous droits réservés. 06/12/2021.