MISE A JOUR
Le compte-rendu en ligne concerne la cinquième édition datant de 2019. Le présent paragraphe est une mise à jour relative à la sixième édition parue en juin 2022. Elle reprend la même structure (plan et pagination) et nous signalons les principales différences. Les vignettes Verbatim (des citations en rapport avec le thème de la double-page) ont été supprimées et les données servant de base à la réalisation des cartes d’Aurélie Boissière ont été actualisées. Il y a également quelques modifications dans la maquette des double-pages introduisant/clôturant un thème, ou à l’intérieur d’une question (localisation des zones de textes et des cartes). La police du texte présentant le thème est plus grande, les titres des paragraphes sont dans un cartouche de la couleur de la page. La police choisie pour l’ensemble de l’ouvrage est différente de celle de l’édition précédente : cela pourrait sembler anodin mais on y gagne réellement un meilleur confort de lecture !
Cette nouvelle édition comporte un glossaire, une bibliographie, une sitographie, ainsi qu’un tableau annexe d’informations des pays d’Amérique latine. Il y a soixante cartes ou ensemble de cartes, un organigramme, onze graphiques (courbes) et dix histogrammes (graphiques en barres), trois graphiques circulaires et dix frises ou tableaux chronologiques.
La section Legs historiques n’est pas modifiée, hormis la chronologie qui va jusqu’en 2020 (page 19).
Espaces, ressources et peuplement : aux pages 22-23 consacrées aux modes de peuplement, si le texte est inchangé, la carte des migrations forcées en Colombie est remplacée par celle provoquées par la crise vénézuélienne. Page 24 (Ressources naturelles et exploitation), un graphique sur les exportations de minerais remplace la courbe du cours des minerais et hydrocarbures entre 1980 et 2014 (or, argent, cuivre pétrole et gaz). Dans La propriété foncière, enjeu de violences (pages 26-27), la carte des meurtres au Brésil est modifiée : un figuré de surface (nuances de bistre) remplace les figurés ponctuels (cercles) ; la carte est complétée par une courbe de l’évolution du nombre de conflits liés à la terre depuis 2012 ; un graphique en barres ( % de la terre occupée par les exploitations les plus grandes) remplace les deux graphiques circulaires.
Pages 30-31, Urbanisation et exclusion : ajout d’un graphique montrant le tassement de la croissance démographique dans les métropoles de Buenos Aires, São Paulo, Lima, Mexico, Rio et Santiago ; le nombre de cartes des indicateurs sociaux dans le district de Mexico passe de quatre à trois (suppression de celle sur la salubrité des logements).
Organisé en six parties, il couvre tous les domaines, aussi bien géographique, démographique, que politique, économique, social, culturel et géopolitique. Les auteurs commencent par rappeler que le continent américain « doit son nom à une série de hasards et d’approximations […] car […] évoquant en 1503 dans ses récits de voyage un nouveau monde (mundus novus) et non les Indes, Albericus Vespucius apparaît rapidement aux yeux de ses contemporains comme un découvreur. Et lorsqu’un éditeur de Saint-Dié publie en 1507 une Introduction à la cosmographie, où est suggéré que le nouveau monde s’appelle America puisque c’est Amerigo qui l’a découvert », les cartographes, astronomes et érudits, puis le grand public contribuent au baptême collectif du continent. » Le continent, violemment bousculé par l’arrivée des Européens, se transforme suite à ce choc externe, modelé par la colonisation devenant en quelques siècles d’une trajectoire complexe, l’espace de tous les contrastes.
La première partie s’attache à ces rappels historiques : avec l’écroulement des empires précolombiens, les territoires conquis sont exploités, les populations soumises, et une nouvelle organisation politique, et sociale se met en place, dans un continent divisé en un ensemble de vice-royautés. Le commerce de l’or et de l’argent des mines de Potosi transforme l’économie mondiale, la main d’œuvre repose sur le travail forcé puis l’esclavage. Comme le commerce est prioritairement organisé entre les colonies et l’Europe, et est interdit entre les colonies, des enclaves de marché noir et de contrebande se développent. Le mélange des cultures religieuses locales et celles importées par les Espagnols, les Portugais entraîne un nouveau syncrétisme religieux, et des hiérarchies sont sociales mais aussi raciales. Il en reste d’importances traces aujourd’hui. Les empires coloniaux déclinent à partir du XVIIIe siècle et les mouvements indépendantistes se développent, à la faveur de la crise liée à l’expansion napoléonienne. Les deux couronnes européennes sont dorénavant perçues comme des entraves, et leur affaiblissement est saisi comme une opportunité outre-Atlantique où un nationalisme colonial se diffuse dans tout le continent. Les gritos, puis les insurrections (la première en Equateur en 1809), menées par Simon Bolivar, José de San Martin et les guerres débouchent sur la disparition des vice-royautés et sur le morcellement de l’Amérique centrale et de l’Amérique du Sud. L’indépendance ouvre une nouvelle page, celle de la difficile construction d’Etats-nations, avec des populations ethniquement diverses, et où les héritages coloniaux et tensions raciales pèsent sur les formes d’organisation économiques et sociales. L’Amérique latine est également une sorte de laboratoire d’idées politiques variables d’une région à l’autre (fédéralisme, unitarisme, libéralisme, conservatisme, bolivarisme, république, empire, caudillisme, coronélisme…) mais l’instabilité chronique et des guerres intestines déchirent les nouveaux Etats pendant plusieurs décennies. On note toutefois deux exceptions, mexicaine avec la mise en place d’une république fédérale qui permet l’expansion de l’économie, et brésilienne, avec un Etat dont les frontières sont stables et dont le régime impérial garantit la stabilité. Partout, les constructions nationales se font sur le temps long. L’accession à l’indépendance permet également l’insertion progressive des économies latino-américaines (modèle de croissance extravertie) dans une économie mondialisée, sans que toutefois la croissance permette un accès au développement pour toutes les populations. Les descendants des colons dominent les économies locales tandis que les indigènes, les métis sont toujours marginalisés. La carte de la page 17 montre très bien cette nouvelle forme de dépendance liée aux exportations du XIXe siècle. Les formes de dépendance se succèdent. Cette première partie se termine par l’analyse des modèles révolutionnaires au cours du XXe siècle (carte et frises détaillées et très utiles pour les cours d’histoire et de spécialité) : après les luttes pour l’indépendance et les guerres internes, le XXe siècle est celui des coups d’Etat, des révolutions, des guerres civiles qui marquent durablement un continent où la démocratie ne s’installe que très tardivement. La pauvreté, les inégalités provoquent la révolution mexicaine, la première à enflammer le continent et à lancer une réforme agraire. Si la prise du pouvoir par Castro entraîne une onde de choc dans toute la région, suscitant l’émergence de mouvements révolutionnaires, si l’influence américaine et la Guerre froide favorisent la mise en place et le maintien des militaires, tous les coups d’Etat ne sont pas liés à la révolution cubaine, car il y a des conjonctures particulières dans certains Etats. Les classes possédantes craignent les troubles et appuient les dictatures militaires. Cuba a aujourd’hui entamé une transition complexe, mais on n’a pas encore vu la rupture avec l’héritage castriste.
La partie intitulée Espaces, ressources et peuplement est le complément naturel de la précédente : le sous-sol est extrêmement riche en multiples minerais (carte page 25) mais aussi en hydrocarbures et le contrôle de ces ressources entraîne des tensions entre investisseurs publics et privés, entre exploitants et populations locales. Le continent est également un géant agricole, en particulier le Brésil. L’eau des fleuves, le bois sont également des ressources convoitées. Le peuplement est en partie un héritage de la période coloniale et on sait peu que jusqu’à la fin du XVIIIe siècle, les indigènes représentaient encore plus de 55 % de la population. Leur déclin démographique s’explique par le travail forcé, le choc microbien et les massacres. Le Brésil a la population la plus métissée, en raison de l’arrivée des esclaves déportés depuis les régions du Golfe de Guinée (Costa da Mina) et d’Angola tout au long du XVIIIe siècle. Aux XIXe et XXe siècle, une immigration autre qu’hispano-portugaise touche le continent, en particulier le Brésil et surtout l’Argentine. La mise en place du MERCOSUR favorise les déplacements de populations entre les pays de la zone. Mais la guerre civile en Colombie, la lente descente aux enfers du Venezuela ont provoqué des migrations massives, dont 5,2 millions de Colombiens déplacés forcés (environ 10% de la population). Les catastrophes naturelles, les crises économiques et les problèmes politiques poussent les gens vers les pays plus stables, générant des tensions comme au Costa Rica, qui compte de très nombreux Nicaraguayens.
Mais un des héritages les plus lourds de la période coloniale concerne les inégalités sociales et la question foncière (pages 26-27) : l’ampleur de la réforme agraire varie d’un pays à l’autre, la réforme mexicaine a permis de corriger des inégalités ; la violence touche en particulier au Brésil (excellente carte des meurtres liés aux problèmes fonciers). On retrouve encore l’empreinte coloniale dans la répartition des activités économiques avec l’exploitation et l’exportation de produits miniers et agricoles (cultures et élevage). Cette construction structurelle a ralenti le développement industriel qui n’a réellement démarré qu’à la fin du XIXe siècle. Des pans entiers du continent sont encore à l’écart de la modernisation et du développement. Au Brésil, la volonté de désenclaver l’intérieur provoque des atteintes environnementales préoccupantes (carte de la déforestation de l’Amazonie page 44). La croissance urbaine, très importante, est également révélatrice des inégalités socio-spatiales, comme le montrent les cartes des pages 30 et 31, avec un zoom sur les indicateurs sociaux dans le district fédéral de Mexico. L’exclusion demeure un marqueur important, et les terrains où vivent les populations des favelas, jouxtent les barrios cerrados ou condominios fechados. Cette problématique des inégalités est développée dans la troisième partie Développement, équilibres et fragilités. Les cartes représentant les activités économiques mettent l’accent sur le tourisme et la répartition des trois grands secteurs économiques à l’échelle du continent. On voit que l’industrialisation a progressé et surtout le secteur tertiaire. Les inégalités sont étudiées via des cartes du PIB avec deux échelles (continentale, et nationale pour le Mexique et la Bolivie). Globalement, la pauvreté a reculé, de nombreux pays de la région ont atteint les objectifs du Millénaire. Si des politiques redistributives ont permis de réduire les inégalités, les avancées obtenues ont parfois été anéanties par la crise économique qui a frappé de nombreux pays, aussi bien l’Argentine que le Venezuela et la récession qui a touché le Brésil (infographies pages 38-39). Les cartes sont révélatrices de l’écrasement des classes moyennes et de la part du revenu national détenu par les catégories les plus riches (du quart à plus du tiers dans la majorité des pays). Si le Chili et l’Uruguay sont les champions de la lutte contre la pauvreté, en particulier dans le domaine de la santé et de l’éducation, le Chili reste encore très inégalitaire. C’est le Honduras qui a le taux de pauvreté le plus élevé avec 68% de la population. Les carences de l’Etat, les conflits interminables (comme en Colombie), les accords commerciaux qui ont ruiné des petits producteurs, l’hyperinflation, mais aussi le maquis des contraintes bureaucratiques et l’inexistence d’un droit du travail expliquent la forte progression de l’économie informelle, qui une économie de la débrouille ou de la survie. Elle dépasse les 40% dans toute la région et atteint des pourcentages élevés voire très élevés (73% au Guatemala).
Les questions environnementales sont abordées à la fin du thème : tout le continent est à la merci de diverses catastrophes et aléas climatiques, des ouragans et inondations en passant par le phénomène climatique El Nino et les séismes et éruptions liées à la ceinture du feu du Pacifique. La protection des écosystèmes est analysée avec l’exemple du Costa Rica, le bon élève qui préserve sa biodiversité ; et du Brésil où la déforestation se poursuit, en liaison avec le développement des activités économiques (front pionnier, agriculture, élevage, commerce du bois) d’une région immense mais où vivent 20 millions de personnes. L’élection de Bolsonaro fait craindre une reprise de la déforestation et une atteinte à l’intégrité des réserves indiennes.
Cultures et révolutions, le cinquième thème, éclaire les précédents, en expliquant le réveil indien et la mise en place de politiques multiculturelles plus respectueuses des droits des autochtones (si les 2% de la population colombienne soit 81 groupes ethniques, parlant une soixantaine de langues, bénéficient d’une protection constitutionnelle, les revendications des Mapuches du Chili ne sont pas satisfaites). Les communautés indiennes investissent le champ politique dans les pays andins afin de faire entrer leurs droits dans les constitutions (Bolivie, Equateur, Pérou), et les statistiques montrent que ces populations ont un moins bon accès aux soins et à la scolarisation. Les terres indiennes sont menacées par la prospection et l’exploitation minière, pétrolière et gazière (carte page 51), et les politiques de présidents issus des communautés indiennes, Evo Morales en Bolivie, Ollanta Humala au Pérou, ont été contestées par leurs propres communautés.
Les difficultés économiques ont entraîné de nombreux mouvements sociaux (paysans sans terres au Brésil, planteurs de coca en Bolivie, piqueteros argentins). Les violences endémiques s’enracinent dans une longue histoire, que ce soient les guérillas (FARCS, Sentier lumineux), les conflits liés à la drogue (cartels colombiens, ou mexicains page 78), la criminalité ou les homicides, l’Amérique centrale et le Mexique détenant des records dans ce domaine (pages 52-53).
Dans un espace majoritairement chrétien catholique, coexistent un engagement d’une partie du clergé catholique (théologie de la libération) aux côtés des plus pauvres, des marginalisés et des exclus et une Eglise traditionnellement très conservatrice, toujours du côté des dictatures, hostile à l’émancipation des femmes, à la contraception et à l’IVG. Aujourd’hui, si un catholique sur deux vit dans le continent américain, les courants évangéliques y sont en forte progression en particulier au Guatemala (40 % de la population contre moins de 3% en 1950) et au Brésil. Ces Eglises s’allient à des partis politiques, et si elles attirent des populations paupérisées, elles ne soutiennent malheureusement des courants conservateurs ou populistes (Bolsonaro). L’Amérique latine est aussi le continent de l’art et de la littérature engagés (frise très bien conçue et précise page 57).
Les styles politiques font l’objet de l’avant-dernière partie : autoritarismes (pages 62-63), dérives autoritaires (pages 70-71), populismes (pages 60-61), sont bien ancrés dans l’histoire de l’Amérique latine. L’autoritarisme est une tradition ancienne et varie d’un contexte national et politique à un autre, avec des problématiques régionales mais aussi une aggravation durant la Guerre froide, le continent étant alors couvert de dictatures militaires. La transition démocratique date véritablement des années 80 (carte page 64) et a progressivement touché tous les pays : si les changements sont parfois brutaux (Paraguay, Panama), la plupart des transitions ont lieu à la faveur de négociations et d’élections, et le vote devient un élément central du jeu politique, certains pays expérimentant en outre des innovations participatives en Equateur, au Venezuela, ou au Brésil (voir carte page 67…). Si la participation est très élevée en Bolivie, elle est faible à Haïti où le vote est facultatif et la classe politique discréditée à force d’incurie et de corruption (elle reste un fléau et une source de déstabilisation). L’alternance a permis aux partis de gauche d’arriver aux affaires dans de la majorité du continent, mais ils se heurtent à des difficultés structurelles anciennes qui ne permettent pas toujours des changements rapides. La politique de Lula au Brésil, avait toutefois permis de faire sortir plusieurs dizaines de millions de personnes de la pauvreté. Contraintes économiques et financières, scandales de corruption peuvent faire basculer de nouveau les votes. Les cartes de la page 69 montrent la répartition des votes entre 2005 et 2014 en Equateur et en Bolivie. L’Amérique latine est réellement un laboratoire politique, car à tous les niveaux du pouvoir les représentants sont poussés à rendre des comptes et peuvent être l’objet de procédures de destitution si leur gestion a été mauvaise. Le Venezuela semble aujourd’hui engagé dans une crise convulsive dont on ne voit pas la fin, et qui a plongé le pays dans un gouffre économique et social.
Cette plongée dans le monde latino-américain se termine par les relations avec le reste du monde. Les associations de coopération économiques et d’intégration régionale ont commencé dans les années cinquante et on comte aujourd’hui une dizaine de structures, la plus importante étant le MERCOSUR, dont le Brésil est le pivot. L’élection de Trump a modifié l’ALENA, devenu l’ACEUM (accord Canada-Etats-Unis-Mexique), la ZLEA souhaitée par ses prédécesseurs n‘est jamais entrée en vigueur. Puissance agricole et industrielle, puissance régionale, acteur global (pages 86-87), le Brésil est fragilisé depuis 2015. La récession lui a fait perdre à la fois son statut de pays émergent et de leader politique du continent, alors que l’élection de Bolsonaro générait une nouvelle période d’instabilité.
Certaines cartes (la Bolivie et la perte de l’accès à la mer page 76 ; les ingérences américaines en Amérique centrale page 80) auraient tout aussi bien pu être intégrée dans la première partie, car elles rappellent justement des héritages de l’histoire. S’il n’y a aujourd’hui plus de guerres, des tensions, en particulier frontalières subsistent, et les relations entre le Mexique et son voisin étasunien sont tout sauf au beau fixe, les accords économiques avantageant nettement les États-Unis dont le président fait de la construction du mur et du renvoi des migrants illégaux une obsession politique électoraliste. L’étude des migrations internes à la zone latino-américaine montre à quel point les transferts financiers (remesas) des migrants sont vitaux pour les populations des pays d’origine (page 81).
L’Amérique latine a des relations commerciales avec l’Union européenne (pages 84-85), mais également la Chine. L’Amérique latine se trouvant entre deux océans, certains pays restent tournés vers l’Atlantique (le Brésil investit en Afrique), tandis que d’autres jouent la carte de l’Asie. Les dirigeants chinois ont multiplié les relations avec presque tous les pays du continent en une vingtaine d’années, ainsi que les investissements, avec une montée en puissance depuis l’arrivée au pouvoir de Xi Jinping. Comme pour l’Afrique, la Chine s’intéresse avant tout aux matières premières, ce qui peut inquiéter les gouvernements, conscients que Pékin subordonne sa diplomatie à ses intérêts économiques. L’ouvrage se termine par un focus sur l’île de Cuba, longtemps isolée à cause de la Guerre froide, mais qui a retissé des liens avec ses voisins latino-américains. Cuba a désormais des relations commerciales avec davantage de pays, s’est ouverte au tourisme. La carte de l’isolement numérique de l’île montre les traces laissées par un embargo durable. Les mesures adoptées par Barack Obama ont été en partie annulées par Donald Trump.
Ce tour d’Amérique qui permet de balayer toutes les thématiques montre précisément où sont les permanences, les constantes historiques, mais aussi les ruptures qui favorisent les changements. Mais bien des évolutions en cours sont suspendues aux conséquences de la pandémie liée au Covid, qui n’a pas épargné le continent, et en particulier ce Brésil, qui semble suivre la même pente populiste et épidémique que son voisin étasunien.

© Christine Guimonnet pour Historiens & Géographes, première mise en ligne le 24/06/2020, mise à jour le 12/08/2022 Tous droits réservés.