L’auteur à succès, KRIS, et six dessinateurs : MAËL, Vincent Bailly, Damien Cuvillier, Edith, Hardoc et Jeff Pourquié , dévoilent ici un travail collectif dans le sillage des quatre premiers volumes : « Notre Mère la guerre », racontant l’ensemble de la guerre sous la forme d’un roman policier en bande dessinée propre à passionner les jeunes lecteurs.
La séance de présentation de l’album est ouverte par les personnalités représentant les institutions qui ont parrainé celui-ci :
- Monsieur Samuel HAZARD, Maire de Verdun,
- Monsieur Daniel MERIGNARGUES, sous-préfet de Verdun,
- Monsieur Joseph ZIMET, Directeur général de la Mission du centenaire de la Première Guerre Mondiale.
- Monsieur Pascal MERIAUX, directeur de l’association « On a marché sur la bulle » va animer la séance de présentation.
KRIS (scénariste) va expliquer les conditions de naissance et de réalisation de l’album. Fasciné par une visite de Verdun lorsqu’il était enfant, il a découvert alors les innombrables traces laissées dans les paysages et dans les mémoires par les combats.
Par la suite, sa connaissance a été enrichie par de nombreuses lectures d’acteurs,de contemporains et d’historiens. Son savoir l’a conduit à intervenir dans un diplôme universitaire à Amiens. Sa passion ,le goût de la documentation, largement partagés avec MAËL (dessinateur) amènent à une lecture de l’événement fortement ressentie de l’intérieur.
LES CHRONIQUES
Les Chroniques de Notre Mère la guerre sont un prolongement des quatre précédents volumes. Elles sont le fruit d’une réflexion commune des six talents du 9ème art qui en sont les illustrateurs. Des histoires courtes racontent des anecdotes mettant en scène des personnages célèbres comme Charles Péguy (dont Kris sait parler avec passion ou Louis Barthas, tonnelier dans le civil et dont les mémoires publiées ces dernières années ont inspiré les personnages de Notre Mère).
Les Chroniques peuvent se lire seules indépendamment des autres volumes et même servir d’introduction à l’événement pour un enfant ou un adolescent totalement ignorant des faits relatés.
L’après-midi sera consacré à une visite des champs de bataille avec les auteurs, commentée par un membre de la Mission du Centenaire de la Meuse (Conseil Général).
- Le PC du colonel Driant, très bien conservé avec les restes de ses tranchées alentours et qui permet de se faire une idée de la violence de l’attaque du 21 Février 1916.
- Les tombes (provisoires et définitives) du colonel et des ses deux régiments de chasseurs permettent d’appuyer les devoirs de mémoire et d’histoire.
- L’Ossuaire de Douaumont et sa réalisation à l’aide d’une souscription privée, après la guerre, permet de retrouver l’émotion des familles touchées à cette époque et du rôle de l’opinion publique dans l’entretien du souvenir.
© Henri Beaulieu
Le 22 Novembre 2014. Historiens et Géographes. Tous droits réservés.
Illustration : Mission Centenaire 1914-1918, source