Cinq expositions au programme de cet automne 3 photos et 2 patrimoines

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Cet automne la photo sera à l’honneur de trois expositions (Galerie Sakura – Paris ; festival Planche(s) Contact – Deauville ; De foudre et diamant – Toulouse) et deux expositions patrimoniales (Le ruban, c’est la mode – Saint-Etienne ; Les sciences du crime – Melun – Musée de la gendarmerie nationale).

Photos :

A partir du 8 octobre « Décalage immédiat » invite le public à embarquer à bord d’une expérience unique en plein cœur du Marais (Galerie Sakura) jusqu’au 8 janvier 2017. Suite à l’actualité mouvementée de l’été, la galerie Sakura, pour sa prochaine exposition, prend le parti de la légèreté. Les polémiques autour du Burkini ou de la mèche de Donald Trump resteront sur le pas de la porte le temps d’une exposition remède pour une rentrée en douceur. L’exposition d’œuvres insolites surprendra et mettra les visiteurs au défi de ne pas esquisser un sourire en entrant dans cet étonnant univers.

C’est un bol de fraîcheur garanti, des oeuvres insolites qui, le temps d’une exposition, surprendront petits et grands. L’équipe de la galerie a longuement travaillé pour ne rassembler que le meilleur de la photographie décalée dans son espace de 200m2.

Elle accueillera les oeuvres d’une sélection d’artistes parmi les plus talentueux. La particularité de cette exposition réside dans une sélection d’artistes internationaux aux horizons géographiques et artistiques variés. La galerie Sakura a invité 36 artistes qui exposeront près de 200 oeuvres.

Liam Arthur / Pablo Axpe / Bamby / Anne-Catherine Becker Echivard / Rory Carnegie / Thomas Cestia / Alain Desjean / Travis Durden / Romain Dussaulx / Grégoire Guillemin / Hugh Kretschmer / David Lesage/ Christoph Martin schmid / Vanessa Mckeown / Monsieur Z / Allan montayre / Wes Naman / Kelly Nicolaisen /Rui Pinho / Yann Rabanier / Paloma Rincon / Laurent Rosset / Chloé Ruchon / Philip Schaub / Anuchai Secharunputong / Derek Stierli / Tadaocern / Theonecam / Marion Toy / Martin Tremblay / Gandee Vasan / Dito von tease / Margaux Walter / Carl Warner / Jeremy Wong / David Zaitz.

Festival Planche(s) Contact de Deauville :

Le festival fête sa 7e édition du 22 octobre au 27 novembre 2016.

Ce festival unique de créations fondé sur les résidences et les commandes publiques explore toutes les facettes de la ville de Deauville. Ouvert à l’international et à toutes les écritures photographiques il invite cette année :
 Bernard Descamps
 Joakim Eskildsen
 Maia Flore
 Laurence Leblanc
 Patrick Tourneboeuf
 Paolo Verzone
 Anna Broujean
 10 étudiants issus des écoles d’Arles, Berlin, Bruxelles, Londres et Vevey

Le festival Planche(s) Contact, c’est également :
 Une rétrospective de Peter Knapp « le Deauville de Peter Knapp »
 Un off avec une quinzaine d’expositions
 Un concours photo ouvert à tous le 29 octobre « la 25e heure Mondaine »

« De Foudre et de Diamant » du 12 décembre 2016 au 21 mai 2017 à Toulouse

Dans les Musées Paul-Dupuy et Georges-Labit. Trois expositions pour mieux découvrir, comprendre. Au musée Paul-Dupuy, seront exposées des peintures tibétaines anciennes, appelées thangka, objets d’entrainement à la visualisation des divinités dans le bouddhisme tantrique et vingt-huit photographies de Matthieu Ricard, moine bouddhiste tibétain, auteur et photographe, porte-parole du dalaï-lama.

Les images de Matthieu Ricard nous plongent dans la vie des monastères, nous racontent les hommes et les paysages du Tibet. Le photographe nous dévoile des instants de sérénité, l’altruisme d’un regard, la bienveillance d’un sourire, l’humanité des moines.

Avec son exposition Voyage chez les enfants moines, la photographe voyageuse et documentariste toulousaine, Isabelle Garcia-Chopin poursuit cette initiation à l’empathie au musée Georges-Labit. Dans la beauté sourde et profonde de ses noirs et blancs, c’est la vie insoupçonnée et passionnante des enfants moines des Himalayas que l’on rencontre avec bonheur.

Patrimoine

« Le ruban c’est la mode » au Musée d’Art et d’Industrie de Saint-Etienne du 2 juin 2016 au 2 janvier 2017. L’exposition veut rendre compte de façon marquante au grand public de l’ampleur et de la qualité des collections textiles collectées par le biais d’une exposition rétrospective sur la rubanerie à Saint-Étienne. 700 m2 sont consacrés à cette exposition rare car les richesses des collections fragiles de rubans qui font l’admiration de tous sont trop contraintes aux réserves, au vu de leur fragilité. Le parcours de l’exposition présente les structures et les acteurs de la fabrique : les usines en ville et à la campagne, l’habitat passementier, les immeubles de fabricants, fabricants et passementiers, le travail à façon, les autres métiers liés à la rubanerie, etc... mais aussi l’évolution de la production rubanière du début du 19ème siècle à nos jours : présentation des maisons rubanières emblématiques de chaque période, regard sur des fabricants moins connus, diversité et qualité des collections de rubans aux 19ème et 20ème siècles.

Sans oublier l’indispensable présence du ruban dans la parure vestimentaire dans le temps (robes, chapeaux, chaussures, costumes folkloriques) illustrée de portraits peints et de gravures de mode. Et bien sûr, les usages du ruban dans la mode aujourd’hui au travers de la collection de robes contemporaines en rubans collectée par le musée.

« Les sciences du crime » au Musée de la Gendarmerie Nationale à Melun du 7 octobre 2016 au 17 avril 2017.

En 2016, le musée de la gendarmerie nationale a décidé de mettre en lumière les experts de la gendarmerie à travers son exposition temporaire dédiée aux Sciences du crime. L’objectif de cette présentation est de faire découvrir au grand public les moyens que la gendarmerie met en oeuvre pour résoudre les enquêtes les plus difficiles ! Ponctué par l’évocation de véritables enquêtes (la German Wings, l’affaire Lætitia, l’affaire de la Josacine empoisonnée, etc.), le parcours plongera le visiteur au coeur de l’Institut de Recherche Criminelle de la Gendarmerie Nationale (IRCGN) et lui permettra de découvrir le monde de la criminalistique. De la prééminence des aveux aux techniques les plus pointues telles que l’entomologie et la génétique, le visiteur se glissera dans la peau de l’enquêteur pour découvrir une science en perpétuel mouvement dédiée à la résolution du crime : les sciences forensiques.

Un parcours ludique présentera une trentaine de pièces de collection : armes à feu (notamment la carabine de l’affaire Dominici), mannequins en tenue d’experts, mallettes et kits de prélèvements, tableaux didactiques d’entomologie, portière de voiture gendarmerie criblée de balles, microscopes, épiscope comparateur d’empreintes dactyloscopiques, reconstitutions faciales, reconstitution d’un tatouage, laser scanner qui permet de modéliser les scènes de crime en 3D, éléments d’odontologie et d’anthropologie légale, photographies, vidéos, etc. et sera animé de nombreux dispositifs interactifs : comparaison d’empreintes, analyse de traces de sang, comparaison d’ADN, analyse de téléphones portables, etc.

© Les services de la Rédaction d’Historiens & Géographes, 01/10/2016. Tous droits réservés.