Compte rendu de la Commission Universités (Février 2018) 3 février 2018 - Sorbonne

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Présent(e)s : J.-M. Capdet (post bac, BTS/université), F. Collard (Président de l’APHG, Université Paris-Ouest - Nanterre), N. Mathieu (Président de la commission, Île-de-France, Université, Grenoble), B. Pichon (Université, Clermont-Ferrand), Cl. Ruiz (Université, Reims), G. Vergnon (Lyon, IEP). D. Valerian (Président de la Société des historiens médiévistes de l’enseignement supérieur (SHMESP), invité).

L’ordre du jour a été consacré à l’admission post-bac (Parcoursup) réforme en cours sous la forme d’échanges entre les membres présents des informations connues d’eux au moment de la réunion : état de la réforme en cours, « attendus » rédigés ou non par les université selon un cadre national, situation ou non tendue pour les effectifs à la rentrée prochaine.

Globalement, il ne semble pas que, sauf parcours particuliers - cas à Grenoble de la licence dite Sciences humaines appliquées - les filières d’histoire soient des filières « en tension » impliquant une sélection des dossiers. Il n’y a rien de comparable avec le droit, la sociologie, les STAPS…

La plupart des formulaires des attendus ont repris les critères du référentiel national.

La commission pense que la réflexion doit être menée dans plusieurs directions :

  • les membres de la commission déplorent l’état lamentable de la langue française des néobacheliers, responsable à l’évidence d’un échec et d’un gâchis considérable. La commission considère qu’il faut sérieusement réfléchir à la première année post-bac, où qu’elle soit effectuée ;
  • ce qu’on peut faire après des études d’histoire ou de géographie, pourquoi on fait de l’histoire ou de la géographie ;
  • sur les « métiers » de l’historien, c’est-à-dire de qui a fait de l’histoire après le bac.

D. Valerian indique que la SHMESP va lancer une enquête sur le devenir des masters. L’APHG pourrait s’y associer.

La commission estime que l’APHG doit être force de proposition et constructive.

Les échanges conduisent à élaborer une proposition de motion (voir ci-dessous).

Le président de la commission, N. Mathieu. Le 4 février 2018.

Motion relative à Parcoursup et ses conséquences :

La commission université de l’APHG s’associe à la motion présentée par les quatre associations d’historiens de l’Université demandant un moratoire sur la réforme du baccalauréat.

La commission université s’inquiète de la contradiction entre les ambitions d’une meilleure orientation et l’absence de moyens nouveaux, en particulier dans la perspective d’une remise à niveau des entrants en licence, pour sa mise en œuvre en donnant de meilleures chances de réussite. Le coût supplémentaire engendré par de tels dispositifs ne serait pas plus élevé finalement que celui de l’échec actuel.

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