Correction des épreuves de spécialité HGGSP - bac 2024 : pour des consignes nationales claires et communes à l’ensemble des académies Communiqué de l’atelier lycée de l’APHG

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Les premières remontées sur l’organisation de la correction des épreuves de spécialités montrent des signes inquiétants de désorganisation et de grandes disparités d’une académie à l’autre.

Dans plusieurs académies, des messages institutionnels et les premières convocations reçues laissent penser que les correcteurs n’auront que deux jours pour corriger leurs copies, avant de devoir assurer la tâche de jury de grand oral puis d’enchaîner sur les oraux de rattrapage. La date annoncée de mise à disposition dans l’application Santorin semble elle-même complètement irréaliste, à la vue des sessions précédentes et des conditions matérielles passées. Plusieurs jours avaient alors été parfois nécessaires pour que les lots de copies soient scannés et attribués.

Faut-il rappeler, qu’une correction sérieuse d’une copie d’HGGSP, comptant pour le premier grade de l’enseignement supérieur, requiert un minimum d’attention, de relectures et donc de disposer d’un délai suffisant pour corriger ? Faut-il rappeler aussi qu’une épreuve compte des aléas matériels, des copies mal scannées ou incomplètes, des lots mal attribués et qu’il faut parfois des jours pour les résoudre ? Matériellement, l’organisation proposée du baccalauréat ne tient pas et risque de s’écraser sur la réalité du terrain.

Dans l’intérêt des candidats qui ont préparé sérieusement toute l’année scolaire ces épreuves écrites de spécialité, l’Association des Professeurs d’Histoire et de Géographie (APHG) demande à Madame la Ministre de donner des consignes nationales claires et communes à l’ensemble des académies :

 Une date de saisie des notes nationale repoussée à début juillet, au plus proche des résultats comme dans certaines académies. L’interdiction des phases d’harmonisation et de remontées de notes a posteriori rend cela possible.

  La mobilisation des professeurs de spécialité sans tâche de correction pour les épreuves de grand oral afin de répartir équitablement les missions lourdes en cette fin d’année, comme cela a été fort justement organisé dans certaines académies.

  L’interdiction formelle de réquisitionner les professeurs correcteurs ou jurys pour des tâches supplémentaires de surveillance des candidats pour d’autres épreuves.
Ces consignes doivent être prises au plus vite afin que cet examen national puisse être évalué le plus équitablement et justement possible.

L’atelier lycée de l’APHG

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