Désinformation et diffamation contre l’APHG. Mise au point Communiqué de l’APHG

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Paris, le 9 octobre 2018.

Contrairement à des allégations mensongères répandues dans un communiqué d’une association violant par ailleurs allègrement la confidentialité des récents échanges avec le Conseil Supérieur des Programmes (CSP) [1], la ligne de l’Association des Professeurs d’Histoire et de Géographie (APHG) est claire et responsable.

L’APHG qui milite depuis des années pour la création d’une spécialité histoire-géographie dans le bloc général du lycée, a enfin eu gain de cause. Le Ministère a choisi d’intituler cette spécialité Histoire-Géographie-Géopolitique-Sciences Politiques. Les textes ministériels et la note du Conseil Supérieur des Programmes (page 17 [2]) relatifs à cet enseignement indiquaient l’existence d’un partage entre les professeurs d’histoire-géographie et ceux de SES.

L’APHG est depuis le début hostile à tout partage de cette spécialité alors que les professeurs de SES disposent déjà de la leur et d’un horaire dans le tronc commun en seconde. Le courrier commun adressé par l’APHG et l’APSES [3] n’avait qu’un seul objectif : border le périmètre scientifique de chacun et veiller à l’équité de la répartition au cas où le partage serait imposé autoritairement. L’enjeu est clair : la multiplication des spécialités partagées, l’idée que l’on peut enseigner indifféremment l’une ou l’autre discipline et ainsi simplifier la gestion des ressources humaines risque à terme d’entraîner une dilution des disciplines, et un affaiblissement de la spécificité du champ d’enseignement déterminé par les concours nationaux de recrutement.

Le Bureau National de l’APHG.

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