Au cours du XIXe siècle, les œuvres des malades mentaux retiennent l’attention des psychiatres, qui engagent leurs patients à créer dans le cadre « d’art-thérapie ». Premiers collectionneurs, premiers « critiques », leur souci de diagnostic et d’étude fait place à la conscience d’être face à un art véritable.
Refusant l’imagerie de la folie et la mise en spectacle des troubles mentaux, l’exposition entend ne montrer que l’œuvre des malades et leur rendre hommage, en tant qu’artistes, comme elle rend aussi hommage aux psychiatres.
Via quatre collections majeures constituées par des psychiatres (Dr Browne, Dr Auguste Marie, Walter Morgenthaler, Prinzhorn), l’exposition met en lumière près de 200 œuvres, parmi les plus anciennes de l’art brut et souvent inédites en France.
Clandestines, fragiles, faites sur les murs de l’asile ou sur des matériaux de hasard récupérés en cachette, dessins ou peintures, broderies ou objets, chacune de ces œuvres ouvre les portes d’un univers singulier, aux racines de l’art brut.
Informations pratiques
Maison de Victor Hugo, Paris
6 place des Vosges 75004 Paris
Site internet
© Les services de la Rédaction d’Historiens & Géographes, 27/07/2017. Tous droits réservés.