Héritière d’une noble lignée du canton de Fribourg (Suisse), Adèle d’Affry avait épousé un membre de la famille romaine des princes Colonna. Veuve dès l’âge de vingt ans, elle trouva une consolation dans l’art. Elle se lança dans la sculpture, où les femmes étaient peu nombreuses, et se forma à Rome et à Paris grâce aux conseils du sculpteur suisse Imhof, puis du Français Auguste Clésinger. Ce fut dans la capitale française qu’elle fit l’essentiel de sa carrière.
Dès 1863, elle choisit le pseudonyme de Marcello pour débuter au Salon, où sa Bianca Capello, buste d’une sulfureuse héroïne de l’histoire florentine, lui valut un très grand succès. Consciente de l’audace de ses propres choix et des souffrances que ceux-ci lui causeraient, esprit cultivé et brillant, elle sut se placer au cœur des élites artistiques et sociales de son temps et noua de solides amitiés avec de nombreux artistes de renom, tels que Clésinger, Carpeaux, Courbet ou Delacroix...
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Les services de la Rédaction d’Historiens & Géographes, 20/09/2015. Tous droits réservés.