Le parcours proposé au visiteur de l’exposition est d’emblée immersif. Après une présentation « onusienne » sur grand écran, chacun est invité à prendre l’identité d’un habitant du « bout du monde » et à se plonger dans des décors spectaculaires imaginés, ou plutôt recréés, par des scénographes. Ainsi, si on est Luis, entrepreneur à Bogota, on va croiser les destins d’habitants d’une ville tentaculaire en proie à de multiples difficultés sociales, économiques, d’aménagement du territoire et, tout simplement, humaines.
L’intérêt de cette expérience qui englobe cinq continents (Asie, Afrique, Amérique du Sud, Méditerranée et Outre-Mer) est d’amener le visiteur à mieux comprendre les réalités de la forêt camerounaise, celles de zone sahélienne ou celles des faubourgs marocains. Les personnages qu’il croise, avec lesquels il s’entretient, sont des comédiens de la troupe Ars Anima qui interprètent avec conviction et sensibilité leurs personnages. Si le spectacle est omniprésent, encore s’agit-il d’un spectacle à vocation pédagogique qui informe, éclaire et fait réfléchir. Si chacun y trouve son compte, de 9 à 99 ans nous promet-on, les scolaires sont les premiers concernés par cette expérience autour de 21 histoires bien construites et qui, dans le meilleur sens du terme, donnent ton sens au mot « interactif ».
© Bruno Calvès
D’autres villes proposent l’exposition durant l’année 2016.
Une expérience à découvrir et à prolonger sur : www.nesquelquepart.fr où des outils pédagogiques peuvent être téléchargés à destination des scolaires.
L’exposition est gratuite pour les groupes scolaires, centres de loisirs ou associations jeunesse en réservant à : education@nesquelquepart.fr
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