Vice-Présidente Honoraire de la Régionale d’Aix-Marseille de l’APHG, elle représenta la Régionale d’Aix Marseille, à l’Assemblée générale et au Comité national pendant plusieurs mandats. Elle a organisé de nombreux voyages pour la Régionale.
Michèle Martineau était très attachée au savoir historique et géographique, aux examens nationaux, à une éthique de la profession.
Au Comité national ses interventions étaient toujours écoutées avec attention en raison de son expérience et de leur pertinence. Ainsi, elle souligne le 30 janvier 2000 que « la diminution d’horaires accentue les différences entre les milieux familiaux et pose le problème des filières et de la sélection, alors que ces mots semblent aujourd’hui tabous ». Lors du Comité national du 18 mars 2003, elle répond aux accusations qui reprochent aux professeurs d’histoire-géographie d’utiliser les horaires d’éducation civique pour faire cours d’Histoire et se demande « si c’est réellement un effet pervers puisque nous avons toujours soutenu que l’ECJS doit être enseignée dans le temps et l’espace. Ce serait au contraire un argument pour nous donner la priorité. En revanche l’APHG ne souhaite pas que cette matière soit évaluée au Bac : risque de délit d’opinion au niveau de l’évaluation ». En décembre 2005, Michèle Martineau souhaite que l’APHG aide les jeunes collègues qui sont confrontés à la dure réalité de certains collèges.
Le Président Bruno Benoit et le Bureau national expriment à son père, son époux, ses enfants, à toute sa famille et à la Régionale d’Aix-Marseille de l’APHG toute leur vive sympathie et leur soutien.
Le Président et le Bureau national de l’APHG
Paris, le 11 août 2015
Illustration : Michèle Martineau © Photo Antoine Brunet. Historiens & Géographes DR.
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