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LA LETTRE D'INFORMATION du MRN

Janvier 2017

Le Comité parisien de la Libération – La thèse de Charles Riondet paraît

Durant ​ses années passées au MRN à Champigny comme archiviste, Charles Riondet a travaillé ​également à une recherche sur le Comité parisien de la Libération. Sa thèse a été soutenue avec succès en 2015 sous la direction conjointe de Danielle ​Tartakowsky et Christine No​​ugaret. Aujourd'hui publiée aux presses ​universitaires​​ de Rennes, elle permet de dresser un bilan dépassionné et scientifique de l'action du CPL dans la clandestinité, durant l'insurrection et après la Libération. L'ouvrage interroge en particulier les conceptions des acteurs, les controverses qui ont jalonné son histoire (sur l'opportunité de sa création, sur l'opportunité de l'insurrection, sur sa conduite, sur le processus de reconstruction politique à la Libération) et ses pratiques (responsabilités et tâches, règle de l'unanimité, etc).
Pour commander l'ouvrage auprès du MRN, merci de nous retourner le bon de commande téléchargeable ici et sur le site du MRN.



Rencontre à Bobigny sur le thème du CNRD le 17 janvier 2017

Près de 200 élèves des lycées et collèges de Seine-Saint-Denis ont été accueillis au sein de la Bourse départementale du Travail à Bobigny pour assister à cette rencontre pédagogique sur la négation de l'homme dans l'univers concentrationnaire nazi. Ils ont écouté les témoignages d'Yvette Lévy et André Berkover (rescapés d'Auschwitz) sur leurs vies dans le camp et leurs expériences de la négation de l'homme. Thomas Fontaine, directeur du MRN, a ouvert la rencontre en présentant le thème du CNRD et les perspectives historiques.
La rencontre était animée par Eric Brossard professeur relais au MRN.

La rencontre était co-organisée par le MRN, les Archives départementales de Seine-Saint-Denis et la direction des services départementaux de l'Education nationale avec le soutien du Mémorial de la Shoah à Drancy et des Amis de la Fondation pour la mémoire de la Déportation.



Du côté des archives : la photographie du mois

Reconstitution d’un déraillement pour le tournage du film de René clément Bataille du rail, été 1945. Coll. MRN, fonds André Delage.
Tourné principalement dans la région de Lannion (Côtes-du-Nord) avec des acteurs inconnus et d'anciens cheminots résistants, Bataille du rail glorifie l'action résistante ferroviaire. En collaboration notamment avec le chef opérateur Henri Alekan, André Delage est chargé de superviser l’ensemble des opérations techniques sur le tournage. Durant l’Occupation, ce cadre à la SNCF, résistant au mouvement des Ardents, était en charge d’estimer les dégâts occasionnés par les sabotages de la Résistance et renseignait celle-ci pour que ses actions provoquent encore plus de dégâts. Il a supervisé notamment la scène spectaculaire du déraillement d’un train blindé allemand, le convoi Apfelkern (« pépin de pomme ») lancé à 70 km/h sur la ligne Paris-Brest près de Trégrom (Côtes-du-Nord).
La Bataille du rail sort sur les écrans en février 1946 et connaît un succès populaire extraordinaire. Il obtient au premier Festival de Cannes deux récompenses (prix du Jury et Grand prix).
Sur ce cliché pris lors de la préparation d’une scène d’un plastiquage d’une voie, on aperçoit, en arrière-plan, le réalisateur René Clément qui manipule une caméra. Au premier plan à gauche, André Delage se penche pour récupérer du matériel de prise de vue.

Du côté des archives : le dessin du mois

Pierre Fertil, étudiant et résistant, a 19 ans lorsqu’il est arrêté dans une rafle à Chateaulin (Finistère) le 30 juin 1944 suite au sabotage d’un câble de la Kriegsmarine. Via Compiègne-Royallieu, il est déporté en juillet 1944 vers le camp de concentration de Neuengamme (Allemagne) d'où il est libéré le 29 avril 1945.
A son retour en France, il reprend ses études et devient anesthésiste-réanimateur à Nantes.
Au cours de ses nuits de garde, mais aussi d’insomnie et de souffrance, il revit sa déportation. Pour tenter d’exorciser ses souvenirs, il réalise des dessins sur des supports de circonstance (pages de journaux et de revues, publicités…) qu’il détruit régulièrement en les brûlant. Des amis qui découvrent ses œuvres en 1998 réussissent à le convaincre de ne plus les détruire car elles constituent « la mémoire de la déportation » et « un patrimoine à conserver », « un témoignage puissant de l’horreur concentrationnaire ».

Il a remis au MRN 311 dessins en deux dépôts.



Exposition "La BD prend le maquis" au Musée de la Résistance et de la Déportation de l'Isère à partir du 3 décembre

La bande dessinée a investi depuis longtemps le champ historique de la Seconde Guerre mondiale. Sur une idée originale de Xavier Aumage, archiviste du MRN à Champigny-sur-Marne et commissaire de l'exposition, cette production foisonnante a conduit le Musée de la Résistance et de la Déportation de l'Isère à bâtir une exposition dédiée au « neuvième art » autour du thème central du maquis, dans une région où cette forme de résistance fut particulièrement développée. Elle revient ainsi sur plus de soixante-dix ans de création artistique à travers des planches originales, des story-boards, des archives et des objets qui gagent de la place du maquis dans les représentations du conflit.

Du 3 décembre 2016 au 22 mai 2017
Au Musée de la Résistance et de la Déportation de l'Isère – Maison des Droits de l'Homme


Le Musée de la Résistance nationale est un musée associatif qui œuvre à la transmission de la mémoire et des valeurs de la Résistance en organisant de multiples initiatives, alliant culture, histoire et mémoire, de manière vivante et intergénérationnelle, à destination de tous les publics.
Il conserve, enrichit et valorise une collection exceptionnelle de plus d'un million de pièces sur la Résistance intérieure française.
Le réseau Musée de la Résistance nationale qui regroupe 25 associations et sites muséographiques est reconnu d'utilité publique. Il a reçu l'agrément Jeunesse et Education populaire.


Musée de la Résistance nationale à Champigny-sur-Marne

Parc Vercors
88 avenue Marx Dormoy
94500 Champigny-sur-Marne
Pour tout renseignement
Tel : 01 48 81 45 97

Le Musée de la Résistance nationale, musée de France, remercie pour leur soutien constant à ses activités les Conseils départementaux du Val-de-Marne et de Seine-Saint-Denis, les villes de Paris et de Champigny-sur-Marne ainsi que Fontenay/bois, Ivry/Seine et Vitry/Seine, les comités d’entreprises CCE-Berim, CCAS-EDF-GDF, CRE-RATP et CCE-SNCF.


Venir au Musée de la Résistance nationale


En raison de la préparation du transfert du Musée de la Résistance nationale dans un bâtiment moderne sur les quais de la Marne, le MRN se voit contraint de limiter ses horaires d’ouverture au public.
Désormais, le musée sera ouvert pour les visiteurs individuels : samedi et dimanche entre 14 heures et 18 heures uniquement et pour les groupes, sur réservation uniquement.

Le Centre d'archives du musée est également fermé aux chercheurs en vue de la préparation de la rénovation et de l'agrandissement du Musée de la Résistance nationale.
Tous les engagements pris dans le cadre de conventions sont néanmoins honorés.
Le Centre de conservation et de consultation reste évidemment ouvert aux donateurs et aux bénévoles.


Adhérer à l'association des amis du Musée de la Résistance nationale à Champigny-sur-Marne


Le MRN est un musée associatif.
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