Manifeste des Etats Généraux de l’Histoire-Géographie du 30/01/2012 Nos fondamentaux

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Nous publions le Manifeste des Etats généraux de l’Histoire et de la Géographie qui a été adopté par le Comité national de l’APHG le dimanche 29 janvier 2012.

Nous demandons à nos adhérents de le faire connaître auprès des élus, des syndicats, des parents d’élèves, des medias (presse écrite, radios et TV) , des autorités académiques, des Associations de Résistants et de Déportés.

L’enseignement d’Histoire-Géographie à toutes les générations, de l’école élémentaire au baccalauréat, est la fierté de la République. Les professeurs d’Histoire et de Géographie sont les porteurs de cette mission que la nation leur a confiée. Le niveau de démocratie dans un pays se mesure à la place qu’il réserve à l’enseignement de l’Histoire et de la Géographie pour les futurs citoyens.

Les Etats généraux de l’Histoire-Géographie, 28 janvier 2012 en Sorbonne (Photo D.L)

Réunis à l’appel de l’Association des Professeurs d’Histoire et de Géographie le samedi 28 janvier 2012 à Paris, les Etats-Généraux s’insurgent contre :

1. la suppression de l’enseignement obligatoire de l’Histoire et de la Géographie en terminale S à la rentrée 2012 ;

2. la diminution continue de la place et des horaires de l’Histoire et de la Géographie , matières fondamentales, à l’acquisition d’une culture républicaine ;

3. la mise en place de programmes qui ne permettent pas de maîtriser les repères fondamentaux nécessaires à la poursuite des études supérieures et à l’insertion dans la vie professionnelle ;

4. la dégradation des conditions de préparation des étudiants aux concours d’enseignement ; la quasi-disparition de la formation des professeurs débutants et de la formation continue.

L’APHG réunie au Lycée Louis le Grand, 28 janvier 2012 (Photo D.L).

L’Association des Professeurs d’Histoire et de Géographie, en conséquence, exige :

1. le rétablissement immédiat de l’enseignement obligatoire d’Histoire-Géographie validé par une épreuve au baccalauréat en terminale S ;

2. des horaires nationaux décents à tous les niveaux ;

3. des programmes intelligibles, réalisables par tous les élèves et aptes à structurer leur raisonnement ;

4. une formation réelle pour les professeurs débutants, incluant une année de stage ; le
rétablissement d’une formation continue pour tous les personnels, financée par l’Etat.

La satisfaction de l’ensemble de ces propositions répond aux exigences d’une école
républicaine et d’une éducation à la citoyenneté.

Vue de la tribune de l’amphithéâtre du Lycée Louis le Grand (Photo D.L). De gauche à droite : Béatrice Louâpre-Sapir, Robert Marconis, Eric Till, Jean-Noël Jeanneney, Bruno Benoit et Franck Collard.

Le Bureau National de l’APHG
Paris, le 30 janvier 2012