L’enseignement d’Histoire-Géographie à toutes les générations, de l’école élémentaire au baccalauréat, est la fierté de la République. Les professeurs d’Histoire et de Géographie sont les porteurs de cette mission que la nation leur a confiée. Le niveau de démocratie dans un pays se mesure à la place qu’il réserve à l’enseignement de l’Histoire et de la Géographie pour les futurs citoyens.
Réunis à l’appel de l’Association des Professeurs d’Histoire et de Géographie le samedi 28 janvier 2012 à Paris, les Etats-Généraux s’insurgent contre :
1. la suppression de l’enseignement obligatoire de l’Histoire et de la Géographie en terminale S à la rentrée 2012 ;
2. la diminution continue de la place et des horaires de l’Histoire et de la Géographie , matières fondamentales, à l’acquisition d’une culture républicaine ;
3. la mise en place de programmes qui ne permettent pas de maîtriser les repères fondamentaux nécessaires à la poursuite des études supérieures et à l’insertion dans la vie professionnelle ;
4. la dégradation des conditions de préparation des étudiants aux concours d’enseignement ; la quasi-disparition de la formation des professeurs débutants et de la formation continue.
L’Association des Professeurs d’Histoire et de Géographie, en conséquence, exige :
1. le rétablissement immédiat de l’enseignement obligatoire d’Histoire-Géographie validé par une épreuve au baccalauréat en terminale S ;
2. des horaires nationaux décents à tous les niveaux ;
3. des programmes intelligibles, réalisables par tous les élèves et aptes à structurer leur raisonnement ;
4. une formation réelle pour les professeurs débutants, incluant une année de stage ; le
rétablissement d’une formation continue pour tous les personnels, financée par l’Etat.
La satisfaction de l’ensemble de ces propositions répond aux exigences d’une école
républicaine et d’une éducation à la citoyenneté.
Le Bureau National de l’APHG
Paris, le 30 janvier 2012