Le MAC (Musée d’Art Contemporain) de Marseille s’ouvre à l’énergie, une culture Hip Hop complètement intégrée dans celle du monde, cette inventivité de la rue qui a commencé dans le Bronx. C’est sur les ruines, les friches, les espaces abandonnés qu’elle va émerger. Cette exposition met à l’honneur cette culture urbaine qui s’est emparée de notre espace en une génération. Elle retrace son histoire : graffiti, tatouage, photographie, tag, musique, danse, par des vidéos, des objets très variés...
En 1984, « Fêtes et Forts » a été la plus importante manifestation consacrée à la Break Danse.
Dans les rues, la créativité des « writers » s’exprime d’abord par des signatures qui évoluent pour devenir d’une grande complexité : Trains d’Henry Chalfant, on the Broadway Line, Manhattan.
King of the Zulus, morceau de musique de Louis Armstrong, est transposé par Jean-Michel Basquiat (Brooklyn 1960- 1988) pionnier de la mouvance underground apprécié pour ses graffitis, ses signes éclectiques qui tapissent ses tableaux d’où se détache la figure humaine indissociable, pour lui, du contexte social et culturel.
A travers les salles du MAC, un rythme endiablé se dégage de tous ces mouvements, ces communautés, ces messages qui refont les murs de la ville
© M-A Pastor, pour les services culturels de la Rédaction d’Historiens & Géographes, 20/05/2017. Tous droits réservés.