Le Ministre de l’Education Nationale a annoncé que désormais seules demeureraient quatre épreuves terminales, dont deux obligatoires – philosophie et grand oral – et deux au choix (Le Monde Éducation du 28.01.2018). Cette réforme remet gravement en question la place de l’histoire en terminale. Si elle est appliquée, elle fragilisera le niveau des lycéens qui choisiront l’histoire à l’Université. Notre inquiétude est d’autant plus vive que la mise en place de Parcoursup, dans l’urgence et surtout sans moyens supplémentaires, menace également la transition entre l’enseignement secondaire et supérieur, augurant d’une rentrée 2018 très difficile pour les nouveaux étudiants comme pour les départements d’histoire.
Paris, ce lundi 5 février 2018,
Lucien BÉLY, professeur d’histoire moderne, Sorbonne Université, président de l’Association des Historiens Modernistes des Universités Françaises.
Franck COLLARD, professeur d’histoire médiévale, Université Paris-Nanterre, président de l’Association des Professeurs d’Histoire et de Géographie.
Catherine GRANDJEAN, professeure d’histoire ancienne, Université de Tours, présidente de la Société des Professeurs d’Histoire Ancienne de l’Université.
Clément THIBAUD, directeur d’études à l’EHESS, président de l’Association des Historiens Contemporanéistes de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche.
Dominique VALERIAN, professeur d’histoire médiévale, Université Lumière-Lyon 2, président de la Société des Historiens Médiévistes de l’Enseignement Supérieur Public.
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