Née en 1926 à Paris, Michèle Agniel est lycéenne lorsqu’elle commence, en famille, dès novembre 1940, à rédiger et distribuer des tracts appelant à la Résistance. Elle participe ensuite, toujours en famille, dans le cadre du réseau d’évasion Bourgogne, à la protection de militaires français et alliés qu’il faut héberger, nourrir et équiper de faux-papiers et faire passer en Espagne pour gagner l’Angleterre. Dénoncée, elle est arrêtée fin avril 1944 avec ses parents et internée à Fresnes. Le 15 aout 1944, alors que son père est déporté à Buchenwald d’où il ne reviendra pas, elle est envoyée avec sa mère au camp de Ravensbrück. Affectée au camp de travail (Kommando) de Torgau et Königsberg, Michèle Agniel y travaille dans des conditions terribles. Libérée par les Soviétiques, elle rentre en France avec sa mère fin juin 1945. Elle a alors tout juste 19 ans.
© Les services de la Rédaction d’Historiens & Géographes, 31/08/2017. Tous droits réservés.