Sénateurs et députés face au rétablissement de l’Histoire-Géographie-Éducation civique en Terminale Scientifique suite à l’intervention de l’APHG L’APHG et l’actualité politique. Enseignement de l’histoire-géographie dans le second degré

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À la suite des Etats-Généraux organisés le 28 janvier 2012 par l’Association des Professeurs d’Histoire-Géographie-Education Civique (APHG), le Président Bruno Benoit puis les Secrétaires généraux Béatrice Louâpre-Sapir, Hubert Tison et Claude Ruiz ont envoyé un courrier à chaque sénateur et à chaque député. Dans cette lettre étaient exposées les doléances et les propositions exprimées dans le Manifeste des États généraux de l’Histoire et de la Géographie.
Plus de la moitié des députés qui nous ont répondu, ont posé une question écrite au Ministre de l’Education.

Situation de l’enseignement de l’Histoire-géographie dans le second degré

Question n° 49-00108 de M. Michel Vauzelle (Bouches-du-Rhône, SOC)

M. Michel Vauzelle attire l’attention de M. le ministre de l’éducation nationale sur la décision gouvernementale très bienvenue de réintroduire dès la rentrée 2014 l’Histoire et la Géographie obligatoire en Terminale scientifique. Cette matière est d’autant plus capitale pour la formation des futurs citoyens que l’histoire du XXe siècle, enseignée en terminale, offre des clefs de compréhension fondamentales pour appréhender notre époque, forgée intellectuellement par l’expérience des guerres, des génocides et des totalitarismes mais aussi des émancipations et des coopérations entre peuples qui marquèrent le siècle dernier. La géographie de la France et de l’Europe est tout aussi capitale alors que les appartenances régionales, nationales et continentales se redéfinissent à l’aune de la mondialisation. Nombre de professeurs d’Histoire et de Géographie regrettent cependant que seules deux heures soient consacrées par semaine à l’étude de ses disciplines, à la fois en Première et en Terminale S. Cette réforme doit naturellement se faire à moyens constants étant donné le nécessaire effort de redressement de nos finances publiques. L’Histoire-Géographie était enseignée 4h par semaine en Première S et 2h en Terminale S, dans le cadre d’une option suivie par environ 40% des élèves dans le second cas, ce qui amenait à l’équivalent de 5h effective en Première et Terminale et pourrait permettre aujourd’hui de consacrer deux heures et demi à ces matières pour l’ensemble Première-Terminale. Il lui demande donc quelles sont les conditions de possibilité d’un quota horaire de 2h30 consacré à l’histoire-géographie et Première S et en Terminale S.

Liens : questions écrites des Parlementaires

 Question écrite n° 03750 de M. Yves Détraigne (Marne - UDI-UC)
 Question écrite n° 04210 de Mme Cécile Cukierman (Loire - CRC)
 Question écrite n° 03902 de M. Jacques Legendre (Nord - UMP)
 Question écrite n° 01407 de M. Alain Fauconnier (Aveyron - SOC)
 Question écrite n° 03535 de M. Robert Tropeano (Hérault - RDSE)
 Question écrite n° 03544 de M. Yves Daudigny (Aisne - SOC)
 Question écrite n° 03824 de M. Marcel Rainaud (Aude - SOC)
 Question écrite n° 23668 de M. Roland Courteau (Aude - SOC)
 Question écrite n° 23639 de M. André Vallini (Isère - SOC)
 Question écrite n° 01035 de M. Bernard Piras (Drôme - SOC)
 Question écrite n° 01102 de Mme Marie-Noëlle Lienemann (Paris - SOC)
 Question écrite n° 01114 de Mme Gisèle Printz (Moselle - SOC)

Pièces jointes

 Lettre de l’APHG aux Parlementaires à propos de la situation de l’enseignement de l’Histoire-Géographie - 15/11/2011.
 Avril 2012 : Sénateurs et députés face au rétablissement de l’Histoire-Géographie -Éducation civique en Terminale Scientifique. Synthèse des prises de position des Parlementaires.
 Article du quotidien L’Union, 26 septembre 2012 avec Christine Guimonnet et Nicolas Lemas (APHG).