Jean-Charles Jauffret s’est étonné de la présence à son cours du 29 septembre 2014 d’une jeune femme voilée de noir de la tête aux pieds et y a vu une manière de provocation et dans les coulisses la main des salafistes. La semaine suivante il a été l’objet d’insultes et de menaces de la part d’"étudiants" "salafistes" et extrémistes. Que font nos responsables politiques qui jouent à la politique de l’autruche ?
D’autres collègues universitaires se heurtent à d’autres manifestations d’intolérance antirépublicaines et se murent dans le silence.
La position de l’Association des Professeurs d’Histoire et de Géographie est nette. Elle a soutenu l’interdiction des signes ostentatoires à l’école primaire et dans le secondaire. L’APHG a approuvé la mesure préconisée par l’ancien Haut Conseil à l’intégration (HCI) de ne pas accepter le voile à l’université. Elle demande que les règles de la laïcité, fondement de la République et du vivre ensemble, bafouées de-ci de-là soient appliquées à l’université.
Le secrétariat général de l’APHG
Béatrice Louâpre-Sapir et Hubert Tison
Paris 25 octobre 2014