Les Carnets de Frédéric B. : la longue genèse d’un projet mêlant source historique et outils informatiques
Au cours de l’année scolaire 2013-2014, alors qu’à regrets je ne pouvais penser aucun projet faute d’affectation stable à l’année, je reçu comme tous mes collègues d’Histoire-Géographie les extraits du BO n°24-2013 à propos du « cycle des commémorations du Centenaire de la Première Guerre mondiale ». Y figurait la volonté que se développe un travail de Mémoire au cœur des établissements scolaires, en insistant sur le « lien intergénérationnel » à tisser entre nos élèves et les parties prenantes du conflit qui dura de 1914 à 1918. Des critères de labellisation nationale des projets pédagogiques souhaités ont par la suite été définis : inscription dans les dispositifs scolaires déjà existants, interdisciplinarité, étude de sources historiques, de traces, importance du lien Histoire-Mémoire et, idéalement, une utilisation pertinente des TICE ainsi que l’originalité de la production finale.
Je visais la rentrée scolaire 2014, espérant obtenir alors un poste à l’année à même de permettre le développement d’un atelier pédagogique, pour donner vie à un projet réunissant tous les critères édictés, auquel j’en rajoutais un tout personnel : penser une mise en œuvre proche des habitudes de vie des élèves, de leur quotidien et de leurs pratiques personnelles, à même de les motiver davantage à s’inscrire activement dans le cadre des commémorations du Centenaire.
Rapidement, deux idées s’imposèrent. La première : faire travailler des élèves volontaires sur un Carnet de guerre, une source au plus près du vécu du conflit brutal que constitua la Première Guerre mondiale, afin de contribuer à tisser, à 100 ans de distance, un lien intergénérationnel « direct » entre des adolescents de 2015 et un jeune combattant de 1914-1918. La seconde : utiliser les réseaux sociaux comme vecteur du travail de Mémoire réalisé. Mon choix se porta sans tarder sur le support Twitter, de par une triple justification. Les adolescents en sont friands : son usage aurait pour avantage de contribuer à susciter la curiosité des élèves et à aiguiser leur implication dans les commémorations de la Grande Guerre. De plus, dans le cadre d’une réflexion uchronique, il serait légitime de penser que si le conflit avait débuté en 2014, les Poilus feraient part de leur vécu non dans des carnets intimes ou des lettres adressées à leurs proches mais bien via les réseaux sociaux. Enfin, ceux-ci sont à même d’offrir une caisse de résonance non négligeable à un projet pédagogique, ce qui permettrait de mieux contribuer à faire revivre la Mémoire des Poilus, de ces individualités depuis longtemps retombées dans l’oubli au profit, y compris dans le cadre des programmes scolaires, d’une histoire des masses (à de rares exceptions près, tel Louis Barthas mis en lumière par Rémy Cazals, [3] et dont la lecture avait marquée ma première année de faculté).
Dès le mois de février 2014, je me lançais dans la quête de la source idéale sur laquelle faire travailler de jeunes élèves volontaires. Je désirais trouver un carnet de guerre inédit, à savoir inconnu du grand public ou du monde universitaire. Un carnet de guerre dense et riche, dans lequel le combattant détaillerait non seulement son quotidien, mais dévoilerait aussi sa psychologie, ses états d’âme, dans des développements au français maîtrisé (l’idéal Louis Barthas, toujours). Un carnet de guerre se déroulant sur plusieurs années du conflit, permettant de prolonger le projet pédagogique envisagé au-delà de la seule année scolaire 2014-2015. Un carnet de guerre donnant à vivre quelques uns des moments, des batailles clefs de la guerre. Un carnet de guerre, enfin, rédigé par un poilu d’un très jeune âge, afin d’accentuer le phénomène d’identification, de rapprochement qui pourrait s’opérer entre des adolescents d’aujourd’hui et un jeune Français d’il y a un siècle. Pour que, de fait, le fossé séparant ces deux époques et ces deux contextes soit plus évident à leurs yeux, encore.
Internet, archives, connaissances universitaires, famille, amis … je mobilisais un vaste réseau à la recherche du carnet répondant à l’ensemble de ces critères. Après avoir lu de nombreux récits et en avoir éliminé tout autant, c’est en parcourant la base de données du site du Chtimiste [4], forte de près de 200 journaux de guerre confiés par des descendants de combattants, que je tombais sur la description et les premiers extraits des écrits d’un certain Frédéric B., âgé de 17 ans au déclenchement du conflit, soldat du 99ème Régiment d’Infanterie, à la rédaction vivante, comportant anecdotes et pensées, ayant vécu les fraternisations de Noël 1914, la bataille de Champagne 1915, etc. J’entrais alors en contact avec Bertrand Channac, descendant de Frédéric B. et dépositaire de ses carnets. Convaincu par la démarche que je lui proposais et désireux de contribuer à donner davantage d’audience au vécu de son aïeul, il me confiait l’intégralité de ses journaux de guerre, qu’il avait déjà patiemment retranscrits au format numérique.
Les carnets de guerre de Frédéric B. se présentaient, à l’origine, sous une forme originale pour l’époque. Dans une lettre que Julienne, sa sœur et grand-mère de Bertrand Channac, à écrite à Jean, l’un de ses très nombreux frères, peu avant la disparition de Frédéric B., celle-ci évoque le bruit de la machine à écrire qu’il utilisait pour recopier ses carnets de route (« La machine à écrire reste silencieuse. Fred l’avait fait [sic] marcher pendant ses permissions pour recopier ses carnets de route »). Le jeune poilu prenait semble-t-il des notes manuscrites de son expérience dans les tranchées, entamée à l’automne 1914, qu’il recopiait à la machine dès qu’il en avait l’occasion. C’est l’une de ces versions tapuscrites, découpée en chapitres, qui est parvenue jusqu’à nous, et constitue la trace sur laquelle je décidais de bâtir mon projet pédagogique.
Restait à définir les objectifs et la démarche à observer. Concernant cette dernière, toujours dans le respect de ce lien intergénérationnel à bâtir, j’envisageais la création d’un compte Twitter dédié [5], par lequel les élèves s’exprimeraient en lieu et place de Frédéric B., sur la base de ses écrits, au jour le jour, un siècle après. Les élèves auraient en charge la rédaction de messages en 140 caractères maximum, si possible rehaussés d’illustrations issues de leurs propres recherches. Une telle réalisation nécessitant que le récit de Frédéric B. soit tronqué, je décidais la création parallèle d’un blog [6] centré autour des journaux de notre poilu, que je mettais en forme et codais sur la base de ma propre expérience de Webmaster, [7] afin de le rendre ludique et facilement lisible. Régulièrement y seraient postés les récits originaux et intégraux de Frédéric B., comme un complément indispensable aux extraits publiés sur le compte Twitter, récits assortis d’un appareil critique sommaire (notes destinées à éclairer le texte pour les lecteurs de passage), et d’illustrations patiemment sélectionnées.
Quant aux objectifs pédagogiques, je les définissais ainsi, au cours de l’été 2014, dans mes échanges avec les équipes chargées, pour l’Académie de Toulouse, de la coordination éducative des commémorations du Centenaire :
- Prendre en charge la Mémoire d’un poilu et, par le biais de la lecture hebdomadaire de ses écrits, développer les connaissances des élèves quant au vécu de la Grande guerre par les combattants y ayant pris part.
- Maîtriser les outils de recherche documentaire en lien avec le professeur documentaliste de l’établissement (CDI, moteurs de recherche, etc.). Développer l’esprit critique des élèves quant aux résultats de ces recherches.
- Etre capable de sélectionner une information ou une illustration en fonction de sa cohérence vis-à-vis du contexte et du texte à expliciter (Les carnets de Frédéric B.).
- Travailler en groupe, mener un projet commun.
- Rédiger de courts textes, résumant convenablement le récit à faire connaitre (en moins de 140 caractères).
- Maîtriser les usages des réseaux sociaux modernes tels que Twitter. Être capable de mettre en forme des articles pour publication sur un blog, etc.
Au cours de l’été 2014 néanmoins, quelques inconnues subsistaient, liée à mon affectation à venir. Définie pour partie au collège Irène Jolliot-Curie de Fontenilles (31) pour l’année scolaire 2014-2015, je soumettais l’ensemble de la réflexion retracée ci-dessus à Mme Lemé, principale de l’établissement. Cette dernière me donnait son aval et son soutien, et il était convenu que le projet serait développé dans le cadre de l’Accompagnement éducatif, proposé à des élèves volontaires des classes de 3ème de ce collège que je connaissais bien pour y avoir déjà enseigné les années auparavant. La mise en œuvre pouvait s’engager.
La mise en œuvre de l’Atelier des Carnets de Frédéric B.
Après présentation du projet à des élèves de la classe de 3ème5 du collège Irène Jolliot-Curie, seule classe susceptible de pouvoir prendre part à l’Atelier au vu du créneau horaire retenu (chaque mardi en S1), dix adolescent(e)s se portèrent volontaires pour contribuer à entretenir la mémoire de Frédéric B. Un unique abandon fut à déplorer, la semaine suivante, tandis que les neufs élèves restants découvraient, au mois d’octobre 2014, le mode de fonctionnement de l’Atelier qui exigeait d’être bien articulé afin de répondre à l’exigence de régularité des publications. Fort de la présence d’Arthur, Mélanie, Léa, Clément, Hugo, Axel, Servane, Teïlo et Emilie, l’ensemble fut opérationnel au début du mois de novembre 2014, exactement un siècle après que Frédéric B. eu entamé la rédaction de ses carnets. J’avais, depuis juillet 2014, alimenté le compte Twitter, pré-créé au plus fort du début des commémorations du Centenaire, par des messages s’appuyant sur la vie de conscrit que Frédéric B. menait à l’été 1914, et sur les événements des premiers mois du conflit. A l’automne, les élèves prenaient donc le relais, s’appuyant sur le récit du poilu originaire de Lyon, envoyé dans les tranchées de la Somme en novembre 1914.
Comment fonctionne l’Atelier au jour le jour ? Lors de chaque séance, les neuf élèves volontaires découvrent les écrits de Frédéric B. au rythme auquel celui-ci les a couchés sur papier. Cent ans plus tard, semaine pour semaine. Ainsi, durant la dernière semaine de novembre 2014, ils prenaient connaissance des récits concernant la dernière semaine de novembre 1914.
Rien ne leur est dévoilé quant au sort final de Frédéric B. (a-t-il survécu ? a-t-il été blessé ? a-t-il été tué ? si oui, en quelle année ?). L’anonymisation même dudit Frédéric B., dont le nom de famille est tronqué dans cet article tout comme sur les comptes Twitter et Overblog lui étant dédiés (ce nom sera révélé à la toute fin des commémorations du Centenaire), vise au même objectif : rendre son expérience plus universelle, laisser les élèves baigner dans un relatif inconnu quant à l’avenir de notre combattant pour susciter chez eux une curiosité - si ce n’est une empathie - plus importante concernant le destin et les ressentis de Frédéric B.
Lors de chaque session de l’Atelier, les élèves réalisent, par petits groupes, différentes activités :
– Rédaction et programmation de tweets rendant compte du journal de Frédéric B, qui sont publiés au jour le jour, souvent à l’heure près, cent ans après les évènements racontés, sur le compte dédié (@FredericB_1418). Pour ce faire, un groupe tournant de deux élèves sélectionne quelques passages représentatifs, marquants des extraits du Journal qui ont été lus et explicités collectivement en début de séance. Les élèves les reformulent dans un message de moins de 140 caractères, tout en conservant l’esprit de la source. Par le bais de recherches encadrées, un autre élève sélectionne quelques illustrations (photographies, aquarelles d’époque, etc.), voire en réalise une (carte, etc.) afin de donner davantage de profondeur et d’impact aux tweets, postés en temps voulu par l’enseignant (il a été convenu avec la direction que les élèves ne pourraient pas avoir un accès direct aux comptes Twitter et Overblog, afin de minimiser les risques de dérapages éventuels, les publications y engageant la responsabilité de l’établissement). Clément, Hugo et Axel ont été les élèves les plus investis dans la réalisation de ce travail. Principaux animateurs du compte Twitter, ils s’inquiètent régulièrement de savoir si de nouveaux abonnés ont rejoint les rangs des lecteurs de Frédéric B., la popularité relative du compte semblant être l’un des gages de leur motivation. Chaque semaine, ils attendent de même avec impatience de savoir ce qui est arrivé à ce poilu qui leur est désormais très familier.
– Rédaction de billets hebdomadaires devant être publiés sur le site http://lescarnetsdefrederic.over-blog.com/. Ces billets retranscrivent l’intégralité des souvenirs de Frédéric B., sont annoncés sur le compte Twitter associé et constituent donc le complément indispensable à ce dernier. Un appareil explicatif est toujours adjoint par des élèves, au premier rang desquels Arthur et Teïlo, au texte de Frédéric B., par le biais de recherches documentaires, afin d’expliciter quelques passages obscurs pour le lecteur ou de replacer la source dans son contexte (par des notes en pied d’article). De même que pour les tweets, des illustrations sont choisies (nécessité de l’adéquation entre la photographie retenue et le texte, chasse aux éventuels anachronismes que la rencontre maladroite des deux éléments pourrait susciter, etc.), afin d’accompagner les écrits du combattant.
– Rédaction, à un rythme plus variable, de billets explicatifs. Il s’agit de bâtir quelques exposés numériques et historiques concernant des aspects de la vie des poilus, croisés dans les écrits de Frédéric B., en s’appuyant sur des recherches basées sur des supports variés. Pour expliciter la philosophie de ces billets, quelques citations des carnets de Frédéric B. sont incluses dans ces articles regroupés dans la section « Autour des carnets » du blog. Les premiers sujets retenus, traités par Mélanie, Léa, Servane et Emilie portent sur le « Service militaire au début du conflit », Frédéric B. étant encore un conscrit au début de la rédaction de ses carnets, et sur les « Fraternisations de la Noël 1914 », vécues de manière fort originale par notre combattant, puisque les fameuses trêves ont eu lieu majoritairement bien plus au nord que la position de Frédéric B., affecté dans la Somme, et concernaient surtout les Anglais, les Belges et les Allemands. La source travaillée nous offre un très rare témoignage d’une fraternisation franco-allemande, et les élèves de l’Atelier ont eu pleinement conscience du caractère précieux de ce qui nous a été donné à découvrir ensemble, à la veille des congés de Noël 2014. [8]
A noter que les élèves ont aussi tenu à ce que l’Atelier réagisse aux événements tragiques survenus à Paris en janvier 2015. A été émise l’idée de faire se rencontrer des extraits des Carnets de Frédéric B. avec des photographies illustrant les conséquences de ces drames. Ayant pleinement conscience de la difficulté de justifier une telle démarche d’un point de vue scientifique (question de l’instrumentalisation des citations, sur laquelle j’ai pris le soin d’échanger avec l’un des IA-IPR de l’Académie de Toulouse), j’ai mené un travail d’explications auprès des jeunes élèves afin qu’ils ne perdent pas de vue les différences radicales propres aux deux contextes rapprochés par la mise en correspondance souhaitée. Le rendu final et le travail alors mené ont conduit les élèves à s’approprier très individuellement la notion de commémoration, en s’interrogeant sur les rapports qui lient et opposent Histoire et Mémoire. L’effet miroir obtenu se trouva chargé de sens en rapprochant, à un siècle de distance, des attitudes, des comportements des émotions nés du tragique.
Un Atelier à mûrir et faire grandir
Que retirent les élèves de leur participation à un tel atelier ? Ses apports sont nombreux. Travail de la rédaction, de la synthèse (induite par les limites qu’impose Twitter), enrichissement du vocabulaire (celui de Frédéric B. est très fourni, et chaque expression ou mot complexe est défini, explicité, puis annoté), maitrise accrue de l’outil informatique, familiarisation avec les usages des réseaux sociaux (hashtags, etc.), recherche documentaire (en lien avec la professeur-documentaliste de l’établissement, en particulier dans le cadre de la rédaction des exposés), acquisition de réflexes de contextualisation (lors du choix des illustrations, une réflexion est menée pour savoir si la photographie retenue est adaptée, correctement datée : par exemple, de nombreux clichés ont été éliminés aux débuts de l’Atelier parce que les combattants qui y figuraient portaient la tenue bleue horizon, inusitée au moment où Frédéric B. débutait la rédaction de son journal, etc.). Familiarisation avec le quotidien des Poilus, enfin et surtout.
Des limites existent néanmoins. Quelques fois, le texte s’avère répétitif, et manque aux yeux d’adolescents d’aujourd’hui de véritables rebondissements, ce qui a pu occasionner lors de certaines séances un moindre investissement de la part des élèves. Le caractère routinier des habitudes de travail mises en place (lecture de passages du journal, travail en ateliers pour pré-rédiger tweets et blog, etc.) a semble-t-il conduit à un relatif ennui de deux des membres de l’Atelier. Les responsabilités tournantes ont toutefois adoucit ces dérives, difficilement évitables. A relever que la grande majorité des élèves inscrits à cet accompagnement éducatif y participent invariablement avec envie, curiosité et dynamisme.
Le travail des exposés est celui qui a été le moins satisfaisant. Du fait du caractère volontaire de l’Atelier, les sujets ne pouvaient être travaillés par les élèves que dans le temps hebdomadaire passé ensemble. Ce qui a grandement nuit à l’efficacité et au suivi du travail demandé, la réalisation des présentations s’étant au final étalée sur de très nombreuses semaines. Le fait d’être le seul enseignant à encadrer l’Atelier et les 5 groupes de travail constitués lors de chaque séance a, il faut le reconnaître, délayé ma capacité à guider et encadrer de front l’ensemble des objectifs à réaliser (groupe de travail Tweets, groupe Blog, groupe Illustrations, et deux groupes exposés). L’accent a été mis sur l’autonomie des élèves et il est indubitable qu’ils ont su réaliser, de ce point de vue là, d’importants progrès tout au long de l’année.
Sur un plan personnel, ce projet est tout autant gratifiant, plaisant que chronophage. J’y consacre en moyenne entre 3 et 4 heures hebdomadaires. Une heure d’encadrement, bien entendu. A laquelle il convient de rajouter le temps de préparation (sélection des passages du journal à traiter, pré-recherches, etc.), le temps nécessaire passé à vérifier voire corriger le travail des élèves, à publier les articles préparés par les élèves sur le Blog (l’ergonomie de la plateforme d’hébergement nécessitant un travail de déconstruction de ce que les élèves ont pu réaliser) et, surtout, à poster chaque jour entre un et cinq tweets, à heures parfois fixées à l’avance, les élèves ne disposant pas de l’accès à la gestion du compte en question.
Les aspects positifs n’en sont pas moins nombreux, et j’ai la volonté de faire perdurer l’Atelier en question, labellisé en janvier 2015 par la Mission Centenaire [9], autant de temps que ne dure le récit de Frédéric B. De le prolonger dès la prochaine rentrée, devant de nouveaux élèves volontaires, comme un passage de relais, un lien intergénérationnel dans le lien intergénérationnel. J’ai aussi conscience que l’avenir de ce projet dépendra grandement du ou des postes que j’occuperais, à l’année ou non, au cours de l’année scolaire 2015-2016. Si mon affectation y est propice, il est acquis que l’Atelier connaitra une autre vie, au cours de laquelle il devra s’enrichir du vécu de sa première année d’existence et des remarques listées ci-dessus, pour mûrir avec Frédéric B.
© Yann Bouvier pour la revue Historiens & Géographes - 24/03/2015. Tous droits réservés.
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