Exposition « De Foudre et de Diamant » (Toulouse) du 12 décembre 2016 au 21 mai 2017

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Musées Paul-Dupuy et Georges-Labit... Unique dans deux musées de la Ville, l’exposition De Foudre et de Diamant, du 12 décembre 2016 au 21 mai 2017 rend hommage au bouddhisme de tradition tibétaine.

Trois expositions pour mieux découvrir, comprendre...

Au musée Paul-Dupuy seront exposées 24 peintures tibétaines anciennes, appelées thangkas, objets d’entrainement à la visualisation des divinités dans le bouddhisme tantrique. « Chose que l’on déroule », le thangka est un rouleau vertical, une toile - généralement de coton - recouverte d’un enduit minéral, peinte le plus souvent à l’aide de pigments naturels et montée sur un riche brocard de soie. Par sa technique, le thangka est donc un hybride entre la peinture de chevalet et la peinture murale a secco. Du 17e au 20e siècle, les œuvres entraînent le visiteur dans un voyage au cœur de l’exubérante iconographie du bouddhisme du Pays des Neiges où les enseignements tantriques venus de l’Inde, au VIIe siècle de notre ère, se sont fortement métissés au contact des cultes anciens de l’Himalaya.

En voyant défiler devant soi les bouddhas, dharmapalâs, dakinis et autres déités aux aspects paisibles ou violemment farouches, on comprend bien vite, qu’au-delà des innombrables formes et métamorphoses que prend la bouddhéité, l’image revêt une importance cruciale dans le bouddhisme tibétain. Qu’un thangka ait été peint pour servir d’offrande, pour obtenir une renaissance favorable ou une guérison ou pour être accroché au-dessus de l’autel d’une déité, son usage reste celui d’un support de visualisation dans des pratiques de méditation et d’entrainement de l’esprit au cœur desquelles l’image mentale est la seule qui importe véritablement in fine. Elle seule est le miroir de l’esprit qui, correctement guidé sur la voie, fera l’expérience de la vacuité du monde et atteindra l’Eveil et la libération de la souffrance promis à tous les êtres par le bouddha historique.

Et trente photographies de Matthieu Ricard, moine bouddhiste tibétain, auteur et photographe, porte-parole du dalaï-lama...

Les images de Matthieu Ricard nous plongent dans la vie des monastères, nous racontent les hommes et les paysages du Tibet. Le photographe nous dévoile des instants de sérénité, l’altruisme d’un regard, la bienveillance d’un sourire, l’humanité des moines.

Avec son exposition Voyage chez les enfants moines, la photographe voyageuse et documentariste toulousaine, Isabelle Garcia-Chopin nous emmène à la rencontre de jeunes moines des monastères bouddhistes de tradition tibétaine, au beau milieu des déserts arides des hautes montagnes du Népal et du Ladakh (Inde) au musée Georges-Labit. Dans la beauté sourde et profonde de ses noirs et blancs, c’est la vie insoupçonnée et passionnante des enfants moines des Himalaya que l’on rencontre avec bonheur.

Voici un lien pour découvrir certains visuels exposés : https://we.tl/EwKf98qr7N

Vous trouverez ci-joint le communiqué de presse.

Les services culturels de la Rédaction d’Historiens & Géographes, 22/12/2016. Tous droits réservés.