Depuis les premières explorations au 18ème siècle, les îles Marquises, au cœur de l’océan Pacifique, fascinent les voyageurs occidentaux et les plus grands artistes. Robert Louis Stevenson, Hermann Melville, Paul Gauguin ou Jacques Brel s’y aventurèrent, attirés par l’exotisme et la riche culture de cet archipel.
Pour la première fois en France depuis 20 ans, le musée du quai Branly rend hommage à la culture marquisienne à travers un ensemble de plus de 400 œuvres issues de ses collections et de celles de prestigieux musées français et étrangers.
La créativité des artistes des Marquises, visible dans les objets les plus anciens, se lit également dans les productions qui ont suivi le contact avec l’Occident. Aussi l’exposition MATAHOATA, Arts et société aux îles Marquises présente l’évolution et la profondeur historique des arts marquisiens de la fin du 18ème siècle à nos jours. Elle montre l’ingéniosité et le talent d’adaptation des artistes des îles Marquises ainsi que la transformation de leur art au cours du temps.
Avec cet ensemble de dessins, sculptures, instruments de musique, peintures - dont des chefs-d’œuvre de Paul Gauguin (peinture, dessins) réalisés dans l’archipel - le musée du quai Branly dresse un vaste panorama artistique des îles Marquises.
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L’avis d’Historiens & Géographes :
C’est un des archipels les plus isolés du monde (ne pas confondre les îles Marquises et Tahiti... c’est à 1420 km), constitué de 12 îles principales, exposées au vent du Pacifique, sans protection corallienne, îles montagneuses, vallées isolées, falaises à pic sur l’océan, chaque île a sa propre identité, 18 000 Marquisiens font partie de la Polynésie Française, collectivité d’Outre-Mer de la République française.
Une très belle et très dense exposition, prévoyez un temps suffisant de parcours. Elle réunit un ensemble de plus de 400 œuvres venues du monde entier, s’ajoutant à la collection du Musée : dessins, peintures, sculptures, parures, objets de toute sorte.
Elle permet de comprendre la richesse de cette civilisation ; religion, vie quotidienne, guerres, art du tatouage. La dernière partie est consacrée aux contacts avec les Occidentaux, essentiellement au XIXe siècle avec l’introduction du christianisme, les matériaux nouveaux, l’alcool... et le parcours se termine par le renouveau, à la fin du 20e siècle des arts traditionnels et fêtes.
Une série de manifestations a lieu autour de cette exposition : cinéma, conférences , travail pédagogique...
Le Musée fête cette année ses 10 ans : de nombreuses manifestations sont au programme.
© Aleth Briat, 20 avril 2016.
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