Ces œuvres sont pour bon nombre d’entre elles des références incontournables des arts africains et n’ont aucun équivalent dans le monde, que ce soit au sein de collections publiques ou privées.
Certaines avaient appartenu auparavant à de grands noms particulièrement concernés au début du XXe siècle par l’art moderne : Paul Guillaume, Jacob Epstein, Georges de Miré, Charles Ratton, Louis Carré, René Rasmussen, Helena Rubinstein… Ces marchands, artistes, écrivains et amateurs portaient un vif intérêt aux arts non occidentaux, notamment aux solutions plastiques qu’ils suggéraient aux créateurs.
Par la diversité du corpus, cette exposition permet aux visiteurs, spécialistes et néophytes, de saisir aisément les grands principes de base sur lesquels se fondent les arts traditionnels africains.
Ainsi, pour la statuaire, quelques codes s’affirment : traitement frontal des figures, volume de la tête relativement important par rapport au reste du corps, yeux mi-clos, gestes récurrents caractéristiques tels les jambes fléchies, les bras ramenés le long du buste. La création de figures ou de masques puise dans un large répertoire qui oscille entre stylisation – aux limites de l’abstraction – et naturalisme, sans qu’il ne soit toutefois question de véritable portrait mais plutôt d’archétype. Si le sculpteur travaille son matériau avec dextérité, c’est à un autre intervenant, l’officiant des cultes, qu’il revient de donner sens et pouvoir à l’objet en lui ajoutant des éléments actifs, minéraux, végétaux, des matériaux prélevés sur des animaux (plumes, poils, griffes, cornes…).
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Exposition du 30 septembre 2015 au 17 juillet 2016.
Les services de la Rédaction - Tous droits réservés. 26/09/2015.