L’APHG constate et regrette :
– La montée du stress, de la souffrance et du mal être pour les élèves, les familles, les enseignants et les équipes de direction.
Stress qui augmente encore avec les épreuves de spécialité au mois de mars : elles arrivent bien trop tôt.
– Un calendrier intenable dans les établissements : de janvier à juin , une accumulation permanente d’épreuves (langues, EPS, bacs blancs, Pix, bac de spécialités) désorganise la vie de l’établissement, et perturbe les apprentissages et le suivi des élèves.
– L’absence de la prise en compte d’un temps de construction de nos élèves par le contrôle continu. Les méthodes s’acquièrent peu à peu. Est-il juste de pénaliser ceux qui y parviennent au prix d’efforts douloureux sur deux ans ?
C’est pourquoi nous demandons le rétablissement d’épreuves finales nationales en juin !
Nous déplorons aussi :
– Une perte de sens et une grande fatigue face aux évolutions du lycée.
– Une inquiétude profonde face à la perspective de carrières allongées (surtout pour nos collègues mères de famille) : l’âge d’entrée dans le métier est souvent de 24 ans, soit une carrière complète à 67 ans.
Pourrons-nous toujours assurer nos missions alors même que nous ressentons cette perte de sens et cette fatigue ?
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