Ce serait faire fi du fruit d’un travail scientifique, long et rigoureux, des 3000 pièces rassemblées, des textes d’accompagnement en préparation. Quel gâchis et quel gaspillage financier matériel et humain. C’est inacceptable !
L’APHG, qui a été le fer de lance du dialogue entre les historiens français et allemands sur les programmes et les manuels d’Histoire d’entre-les-deux guerres, croit à ce beau projet de Musée qui instaurera une base solide et constructive de réflexion, entre les historiens des deux rives de la Méditerranée.
Ce projet soucieux du toutes les mémoires, et en même temps du déchiffrement d’une histoire complexe marqué par des meurtrissures et des blessures, mais aussi par les joies de rencontres ne doit pas être sacrifié par frilosité et repli sur soi. Il est temps de regarder en face l’histoire de nos deux peuples. La récente exposition au Musée de l’armée sur l’Algérie ouvrait la voie.
L’APHG demande à Monsieur Philippe Saurel, Maire de Montpellier et Président de l’Agglomération de terminer les travaux du Musée qui rassemblera 3 000 pièces. Ce sera un outil de travail non seulement pour les chercheurs et les historiens des deux pays, mais aussi un lieu de connaissances et de réflexion pour les professeurs d’Histoire et de Géographie qui ont à enseigner l’histoire précoloniale, coloniale, post- coloniale...
Ouvrez le Musée, Monsieur le Maire, vous ferez honneur à la grande tradition humaniste de Montpellier et à l’espoir de relations apaisées entre les deux peuples autour de leur histoire.
Le Bureau national de l’APHG
Paris, le 26 mai 2014