Participez au Concours de la meilleure photographie d’un lieu de mémoire

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Par Frantz Malassis. [1]

Les Fondations de la Résistance, pour la Mémoire de la Déportation et Charles de Gaulle organisent chaque année, après les résultats du Concours national de la Résistance et de la Déportation, le concours de la meilleure photographie d’un lieu de Mémoire. Avec le soutien de l’APHG, depuis la création du concours.

Ce concours, le seul du genre, offre aux élèves la possibilité de photographier des lieux de mémoire relatif à la Résistance intérieure et extérieure, à l’internement et à la Déportation situés en France ou à l’étranger. Par la maîtrise de la technique photographique et la rédaction d’un court texte expliquant leur démarche, les candidats expriment leur sensibilité à l’égard des aspects artistiques et architecturaux des lieux de mémoire de la Seconde Guerre mondiale.

Avant toute participation, nous vous invitons à lire le règlement du concours ici

Les photographies doivent être envoyées à l’adresse suivante avant le 14 juillet 2020 :

Les Fondations de la Résistance, pour la Mémoire de la Déportation et Charles de Gaulle
Concours de la meilleure photographie d’un lieu de mémoire
30, boulevard des Invalides
75007 PARIS

Les trois meilleures photographies seront diffusées sur les sites de la Fondation de la Résistance (www.fondationresistance.org), de la Fondation pour la Mémoire de la Déportation (www.fmd.asso.fr) et de la Fondation Charles de Gaulle (www.charles-de-gaulle.org).

Vous pouvez retrouver toutes les photographies primées ou ayant obtenu une mention depuis l’année scolaire 2000-2001, accompagnées du texte intégral de présentation des candidats, grâce au lien ici

Photo Salomé Chandioux. Tous droits réservés.
« Premier Prix 2019 » (ci-dessus) :
Photographie prise au Tata sénégalais de Chasselay (Rhône) par Salomé CHANDIOUX, élève de troisième à la cité scolaire Le Mont Châtelet de Varzy (Nièvre) qui a obtenu le premier prix du Concours de la meilleure photographie d’un lieu de mémoire en 2018-2019.

Dans ce cimetière militaire, construit dans un style inspiré des traditions architecturales du Soudan, reposent les corps de 196 soldats dont 188 tirailleurs originaires de différents pays d’Afrique de l’Ouest et deux légionnaires massacrés au nord-ouest de Lyon par les troupes allemandes à la suite des combats de juin 1940. Ce Tata [2] est construit sur le lieu d’un de ces massacres. Inauguré en novembre 1942, classé nécropole nationale en 1966, il est le symbole de l’engagement et du sacrifice des soldats d’Afrique pour la défense de la France.

NDLR : Le palmarès de l’année dernière est paru dans le numéro 449 de la revue Historiens & Géographes, février 2020.

© Les services de la Rédaction d’Historiens & Géographes, 17/05/2020. Tous droits réservés Fondation de la Résistance, Fondation pour la Mémoire de la Déportation et Fondation Charles de Gaulle.

Notes

[1Chef du département documentation et publications - Fondation de la Résistance.

[2En wolof, le mot Tata désigne une enceinte sacrée où l’on enterre les guerriers morts au combat.