Paris, 20 mai 2016 — La Directrice générale de l’UNESCO, Irina Bokova, défendra la cause de l’éducation des enfants et des jeunes affectés par les crises et mettra en avant la nécessité d’améliorer la protection des journalistes dans les situations de crise lors du Sommet humanitaire mondial des Nations Unies qui se tiendra à Istanbul (Turquie) les 23 et 24 mai.
Le Sommet est organisé dans un contexte marqué par des besoins humanitaires sans précédents depuis la Seconde guerre mondiale.
La Directrice générale prendra part au lancement d’un fonds multi-donateurs, baptisé L’éducation ne peut attendre, destiné à financer l’éducation dans les situations d’urgence et à recueillir les 2,3 milliards de dollars nécessaires pour répondre aux besoins des enfants et des adolescents réfugiés.
La Directrice générale interviendra au cours d’une session spéciale sur « L’éducation dans les situations d’urgence et de crises prolongées », au cours de laquelle le fonds sera lancé (23 mai, 16h00). Le fonds est conçu comme un mécanisme innovant qui s’adresse aux Etats, au secteur privé, aux organisations intergouvernementales et aux fondations afin de mobiliser l’aide internationale et répondre aux besoins éducatifs d’urgence à court et long terme.
« Le lancement du fonds L’éducation ne peut attendre est une étape essentielle, dont le besoin se faisait sentir depuis longtemps, qui permettra de réunir toutes les forces, de créer des passerelles entre l’action d’urgence et le développement à long-terme, notamment l’Objectif de développement durable numéro 4 », qui appelle à la qualité de l’éducation pour tous. Cet objectif a été adopté par l’Assemblée générale des Nations Unies dans le La Directrice générale participera également à une session intitulée « Protéger les journalistes et promouvoir une information indépendante dans les situations de crise » (24 mai, 12h30-13h30), au cours de laquelle elle plaidera pour la mise en œuvre du Plan d’action des Nations Unies sur la sécurité des journalistes et la question de l’impunité des journalistes.
Le travail des journalistes est particulièrement important dans les situations de crise, dans la mesure où des informations exactes peuvent contribuer à alléger les souffrances humaines voire sauver des vies. Les médias peuvent également contribuer à la réduction des risques en favorisant la prévention, en préparant les populations aux catastrophes, en limitant les rumeurs, en favorisant la prise de décision des citoyens, des travailleurs humanitaires et des décideurs.
La sécurité des journalistes et la liberté de la presse sont des questions importantes promues par l’UNESCO dans le cadre du Programme de développement durable dont le 16e objectif appelle les Etats membres à garantir l’accès du public à l’information et protéger les libertés fondamentales, conformément aux législations nationales et aux accords internationaux.
L’UNESCO apporte aussi son expertise dans le domaine de la réduction des risques au Sommet humanitaire mondial. Seule ou en collaboration avec d’autres agences des Nations Unies et des institutions scientifiques, l’UNESCO est un catalyseur en matière de coopération internationale et interdisciplinaire dans de nombreux domaines de la réduction des risques, à l’image du système d’alerte précoce aux tsunamis ou du réseau d’alerte aux tremblements de terre qui couvrent l’ensemble de la planète.
Le Sommet sera retransmis en ligne (http://webtv.un.org)
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