Par Chantal Le Guillou-Porquet [1]
Une dernière petite chronique avant le Bac sur le thème qui me passionne le plus dans ce programme de Géographie de Terminale : l’Afrique ! Car on ne peut pas faire une Géographie « hors sol » quand on parle du continent africain et se contenter de parler de taux de croissance, de ressources , d’instabilité, de flux de la mondialisation, de développement durable… On est d’abord obligé de faire de la Géographie physique et de prendre conscience des contraintes des différents milieux rencontrés (le milieu désertique du Sahara, les milieux de savane et les milieux forestiers dont les potentialités en terme d’agriculture sont si différents) mais aussi de l’enclavement du continent et de l’isolement de certains régions. On est aussi obligé de revenir à l’histoire et d’évoquer la Traite et la colonisation pour comprendre le maillage politique et l’instabilité actuelle.
Au Liban en Terminale ES/L les candidats ont eu en Géographie la semaine dernière une analyse critique avec deux documents dont une carte. Le cas est certes prévu dans la définition de l’épreuve mais nous avons surtout travaillé avec les élèves sur les croquis de synthèse et notamment le croquis de synthèse sur « L’Afrique face au développement et à la mondialisation. »
Comment donc faire face à un tel sujet ?
Que peut-on tirer d’une analyse de carte ?
Déjà lire la consigne !
Comme à chaque fois, la consigne oublie de nous préciser qu’il faut d’abord présenter les documents ! Pourtant en Géographie comme en Histoire c’est toujours la première chose à faire !
« Nature du document, auteur, date, thème » : ces 4 moments doivent être des réflexes !
Deuxièmement la consigne nous demande d’utiliser nos connaissances… ce qu’il faut faire d’habitude dans une étude critique de document mais dans ce cas, si on n’a pas de véritables connaissances générales sur l’Afrique (et non des clichés caricaturaux et racistes sur ces pauvres Africains paresseux et crève-la-faim !) ce sujet risque de faire très mal : il y a fort à parier que le document 2 va donner lieu à des contresens !
Car utiliser une carte présentant le taux de croissance prévisionnel pour 2014-2015 pour parler de développement, c’est un peu comme si un professeur, pour parler du niveau de sa classe, s’intéressait exclusivement aux élèves qui ont en-dessous de la moyenne et les classait en fonction de leur progression depuis la dernière interro… Celui qui est passé de 04 à 06 fait une plus belle progression que celui qui passe de 08 à 09… sauf que, sur le fond, celui qui est à 06 est encore à une distance sidérale du niveau du Bac…
Or, dans le sujet dont il va être question, le Ghana est un peu comme l’élève qui est passé de 04 à 06 et, en Afrique, aucun pays n’atteint encore 10 !
Quand, sur un croquis de synthèse (de l’Afrique ou de « l’inégale intégration des territoires dans la mondialisation »), nous indiquons la limite « Nord/Sud » elle passe en Méditerranée, au nord de l’Afrique. Les migrants clandestins qui actuellement chavirent par centaines au large de la Libye ne s’y trompent pas : s’ils rêvent d’Europe c’est qu’à leurs yeux, les pays industrialisés développés que nous sommes peuvent leur offrir ce qui leur manque : accès à l’eau potable, à une alimentation correcte en quantité et en qualité, à des soins de santé gratuits, à une éducation gratuite pour leurs enfants, à un logement, à la sécurité, à la liberté d’aller et de venir, de s’exprimer et de pratiquer leur religion, aux loisirs également). C’est tout cela le développement !
Donc, tout comme en Histoire il faut, en Géographie, pour chaque chapitre avoir une petite fiche (rédigée) avec quelques idées générales du genre :
Une proposition d’introduction !
Une phrase d’introduction pour se mettre dans le sujet (l’accroche d’une composition serait dans la même tonalité) : il semble judicieux, dès la première phrase, d’annoncer l’idée générale (que j’ai mise en gras).
Ensuite on présente chaque document :
« Le document 2 est une carte d’Afrique superposant sur un même fond trois éléments différents : le taux de croissance annuel 2014-2015 (prévisionnel) par pays ; les régions riches en ressources énergétiques et minières ; les principaux ports à conteneurs. Les informations de cette carte sont donc tirées de trois sources différentes : le site statistique de l’OCDE pour le taux de croissance annuel prévisionnel, une publication de la Documentation Française pour les ports et le Grand Atlas 2015 dirigé par Franck Tétart. »
Cette carte est donc un document « composite » : ce n’est pas un croquis de synthèse qui tenterait de faire ressortir les régions les plus dynamiques d’Afrique, on ne pourra donc l’analyser qu’en la re-décomposant et en étudiant successivement les 3 phénomènes représentés.
Maintenant entrons dans la présentation plus détaillée de chaque document :
Cependant, pour des raisons diplomatiques, ces sites évitent de présenter de manière trop brutale et négative la situation de pays avec lesquels ils entretiennent des relations diplomatiques et commerciales sauf quand la situation y devient trop dangereuse pour leurs ressortissants qui risquent d’être victimes de tentatives de kidnapping avec rançon (comme actuellement dans certains pays d’Afrique qui ont une partie saharienne : Niger, Mali, Tchad…)
Ainsi la présentation du Ghana sur ce site est moins explicite qu’elle ne le serait dans un ouvrage de géographe qui n’aurait pas à ménager les autorités du pays (cf à la fin de ce propos la présentation de l’ouvrage de Sylvie Brunel L’Afrique est-elle si bien partie ?)
Quant au document 2, les statistiques proviennent de l’OCDE, organisation qui regroupe les principaux pays industrialisés développés du monde et produit des études statistiques et des prévisions. C’est ce que nous avons ici avec une typologie des taux de croissance prévu pour 2014-2015 qui distingue 4 classes et rajoute une 5e classe pour des pays dont la situation géopolitique instable du moment empêche toute prévision (Libye, Centrafrique, Somalie).
On peut noter également sur cette carte que la localisation des ports à conteneurs est assez sommaire ne les hiérarchisant pas et que celle des zones riches en hydrocarbures est curieusement représentée par un pictogramme de derrick dont le positionnement est très imprécis alors même que les cartes scolaires et universitaires actuelles évitent les pictogrammes au profit de figurés ponctuels abstraits.
Enfin on pourra noter que le cartographe n’a pas relu sa copie : la première case de légende (plus de 8 %) ne correspondant pas au gris utilisé sur la carte ; d’autre part choisir une représentation par classe en rajoutant sur la carte le % précis du taux de croissance est redondant : une représentation cartographique par classe a pour but d’être regardée pour mettre en évidence des similitudes et des ruptures et non lue comme un tableau de chiffres.
Au final on peut se demander si le taux de croissance annuel du PIB sur une année est un indicateur bien pertinent et bien significatif pour exprimer la propension du continent africain à l’émergence.
En effet il n’est pas inutile de rappeler qu’il est beaucoup plus facile pour un pays pauvre et qui sort d’une situation de troubles ou de guerre civile d’avoir un taux de croissance élevé (c’est le cas ici de la Côte d’Ivoire avec près de 10 %) que pour un pays qui a déjà atteint un certain niveau de développement (comme cela peut l’être au Maroc ou en Afrique du Sud où la carte nous explique de manière très floue qu’on est à « moins de 4 % »).
Peut-être aurait-il été beaucoup plus judicieux pour évoquer le développement de l’Afrique de nous fournir une carte de l’IDH (Indice de développement humain) de manière à ce que nous puissions mieux prendre conscience du retard de développement considérable.
La carte qui nous est proposée, au contraire, semble suggérer que tout va très vite en ce moment en Afrique.
Voilà donc des remarques très sévères sur le document 2 : un élève de Terminale n’osera pas les faire pourtant on peut considérer que c’est un peu cela qui est demandé en étude « critique ».
On pourrait aller encore plus loin dans la critique en faisant remarquer que la confidentialité du sujet de Bac a amené l’Inspection à faire appel à un cartographe non professionnel et maladroit. Pourtant, à partir d’une telle carte, en quelques minutes, un cartographe universitaire tel que nous en avons de très bons en France dans nos Facultés de Géographie aurait gommé les maladresses de ce document. La cartographie automatique est un vrai savoir-faire et la Géographie française a, dans ce domaine, beaucoup d’atouts à exploiter et exporter à l’étranger !
Pour ceux de nos élèves qui n’ont pas un goût particulièrement développé pour les abstractions compliquées (qui peinent en Maths ou Économie, qui ont du mal avec la Philo au démarrage), la Géographie avec son ancrage dans le réel est une discipline universitaire qui a l’intérêt de partir du terrain et du concret avant de passer à l’abstraction ce qui est, pour la plupart des individus, une démarche intellectuelle plus abordable. La cartographie est justement une excellente traduction de cette opération mentale qui mène du terrain à l’abstraction.
Analysons le document 1 :
« Le tableau que dresse le Ministère des Affaires Étrangères canadien sur le Ghana semble assez attrayant. Ce pays de près de 28 millions d’habitants est « une démocratie stable et paisible, en bonne voie d’atteindre son objectif de devenir un pays à revenu intermédiaire en 2020 ».
Effectivement, le Ghana n’a jamais fait la Une de l’actualité ces dernières années contrairement à nombre de pays d’Afrique qui ont connu des guerres civiles (Côte d’Ivoire, Mali, Centrafrique…). Le Ghana est une ancienne colonie britannique qui a été très tôt autonome (1951) puis indépendante (1957) ; sa langue officielle est l’anglais, voici ce qui explique, entre autres, l’intérêt du Canada (anglophone) à y développer des liens commerciaux et culturels.
L’idée qu’il devienne un « pays à revenu intermédiaire en 2020 » suppose que le Ghana ne l’est pas encore et appartient, comme la très grande majorité des États d’Afrique à cette catégorie de pays en voie de développement très pauvres que les géographes appellent PMA : « pays les moins avancées ».
Effectivement, c’est ce que la suite du texte explique en donnant le classement du Ghana en terme d’IDH : « 135e/187 » Rappelons que l’IDH, indice de développement humain est un indicateur qui a été mis en place par le PNUD (Programme des Nations Unies pour le Développement) dans les années 1990 afin de mieux estimer le niveau de développement d’un pays que le seul PNB/habitant ne peut correctement exprimer. Car l’IDH combine à la fois le niveau sanitaire d’un pays, son niveau d’alphabétisation et la richesse moyenne par habitant. Et donc l’on voit à travers le mauvais classement du Ghana, qu’il fait partie de ces PMA.
D’autres éléments le montrent aussi dans le texte : « environ 30 % des Ghanéens vivent avec moins de 1,25 $ par jour » Cet élément montre donc la pauvreté terrible d’un tiers de la population. Cela est également souligné à la fin du document : « La pauvreté s’est accentuée dans certains groupes de population, surtout les femmes, les agriculteurs et les personnes vivant dans les régions du Nord » ;
Cette référence aux problèmes qui sévissent dans le Nord revient deux fois dans le document et on ne peut la comprendre que si on a en tête que le Sud du Ghana correspond à des milieux forestiers qui aujourd’hui sont propices à des cultures d’exportations mais aussi vivrières ; le Nord en revanche correspond à des milieux de savane, enclavés, où la saison des pluies est courte et parfois irrégulière et où les cultures vivrières sont peu productives. Cela explique l’expression de régions « régulièrement touchées par des pénuries de vivres ». De manière récurrente, quand la saison des pluies n’a pas été bonne, que l’acheminement des vivres ne se fait pas bien depuis le littoral dans un pays où les axes de transport sont insuffisants, le Nord du pays est au bord de la disette.
Le texte explique également que face à ces difficultés alimentaires le pays importe des denrées alimentaires comme de très nombreux pays africains, dont l’agriculture ne nourrit plus leur population en très forte croissance démographique. C’est ainsi qu’en 2008 le gouvernement ghanéen a mieux réagi que ses voisins pour éviter les émeutes en supprimant les droits de douane sur les aliments et en mettant en place des programmes sociaux.
Au final le document 1 insiste beaucoup sur la stabilité politique du Ghana et fait miroiter des taux de croissance alléchants pour les investisseurs : 6 %, à une période où les pays industrialisés développés peinent à atteindre 1 à 2 %. Il minimise un peu trop, à notre avis, le phénomène de sous-développement qui demeure terriblement pesant en Afrique subsaharienne aujourd’hui encore et en particulier dans ce pays.
Ce document 1 permet donc de donner une image d’un PMA d’Afrique : le Ghana. Sa situation socio-économique est relativement semblable beaucoup d’États d’Afrique subsaharienne qui n’ont pas de ressources minières et énergétiques exceptionnelles mais ont réussi à conserver une certaine stabilité politique (comme le Sénégal ou le Cameroun).
Analysons le document 2 :
« Le document 2 nous présente deux atouts dont dispose l’Afrique pour se développer. Premièrement la présence de ressources minières abondantes. Géologiquement cela est lié au fait que le continent africain est un vieux socle, c’est-à-dire qu’il est constitué de roches très anciennes primaires et antécambriennes qui sont celles où l’on trouve des ressources tels les diamants et l’or d’Afrique du Sud, du Congo, le cuivre et le cobalt d’Afrique australe mais aussi l’or, l’uranium de Guinée ou du Niger. D’autre part le continent africain recèle des gisements d’hydrocarbures qui n’ont pas encore partout donné tout leur potentiel. Effectivement la carte les indique en Algérie et en Libye où ils sont exploités depuis les années 1960 et 1970, mais aussi au Nigeria et au Gabon depuis les années 1980. Aujourd’hui de nouvelles régions d’Afrique sont convoitées : c’est le cas du Soudan dont les gisements se trouvent à la frontière avec le Sud Soudan mais aussi de l’Angola qui dispose de réserves off-shore profondes en cours de forage. Face à la montée des grandes puissances d’Asie (Chine et Inde notamment) et la demande croissante en matières premières et sources d’énergie, le continent africain semble donc bien placé.
La carte ne nous montre pas que l’Afrique est également bien placée en terme de terres agricoles disponibles, surtout en Afrique centrale d’où le phénomène observé actuellement de « land grabbing » c’est-à-dire d’achat de terres, notamment par la Chine pour y développer une riziculture intensive, prend une certaine ampleur.
Un autre atout potentiel du continent africain est suggéré par le figuré qui montre l’emplacement des grands ports à conteneurs. L’Afrique se trouve en effet située sur la grande route maritime incontournable qui relie l’Asie orientale à l’Europe et passe soit par le cap de Bonne Espérance (avec deux points de transit très intéressants à Durban et au Cap), soit par le canal de Suez (d’où le port de Port Saïd au débouché sur le Méditerranée) et le détroit de Gibraltar (où se situe le port de Tanger) pour rejoindre la grande façade maritime du « Northern Range » sur le mer du Nord.
Les deux derniers ports mentionnés sont ceux de Lagos au Nigeria et de Luanda en Angola, deux grandes villes en plein essor dans lesquelles l’essor du trafic de conteneurs traduit la naissance d’une classe moyenne au Nigeria (pays le plus peuplé du continent qui compte plus de 160 millions d’habitants) et en Angola (pays où l’essor économique est également considérable à cause de l’exploitation pétrolière).
Toutefois l’absence de hiérarchisation des figurés et l’absence d’autres ports un peu moins importants mais qu’on aurait attendu sur cette carte (Casablanca, Dakar, Abidjan, Douala, Mombasa, Alexandrie) rend l’analyse assez superficielle.
L’exploitation de la carte des taux de croissance annuelle 2014-2015 est difficile. La seule chose qu’on puisse dire c’est que ces taux qui paraissent mirifiques (au-dessus de 4 %°) pour la quasi-totalité de pays du continent sont juste des taux logiques en phase de décollage. Mais ce n’est que si ces taux restent aussi élevés pendant deux ou trois décennies qu’on peut espérer voir ces pays sortir vraiment du sous-développement. C’est ce qu’on a pu observer en Chine depuis les années 1980 ou en Inde. Ce n’est que maintenant, une génération plus tard qu’on voit réellement dans ces pays d’Asie une bourgeoisie aisée émerger mais aussi les inégalités s’accroître entre villes et campagnes, entre riches et pauvres. C’est ce phénomène qu’on peut imaginer pour l’Afrique de demain si du moins la stabilité politique est au rendez-vous ce qui risque d’être beaucoup plus difficile qu’en Asie.
L’Afrique est-elle si bien partie ?
Un tel devoir se conclurait fort bien en faisant référence à l’ouvrage de Sylvie Brunel paru en 2014, L’Afrique est-elle si bien partie ?
Clairement ce titre fait écho à l’ouvrage de l’agronome René Dumont paru en 1962 aux lendemains de l’Indépendance des anciennes colonies françaises (AOF, AEF Madagascar) et qui s’intitulait avec un certain pessimisme : l’Afrique noire est mal partie. Cet ouvrage est resté longtemps une référence en matière de réflexion sur le développement.
Sylvie Brunel est Géographe, professeur à l’Université de Paris-Sorbonne c’est une grande spécialiste du développement et cet ouvrage est remarquable : je pense qu’il deviendra la référence actuelle sur ce thème.
Il est écrit dans un style accessible à un élève de Terminale et brasse tous les thèmes de notre programme de Géographie de Terminale sur la mondialisation.
Nos lycéens lisent de la littérature française et étrangère, un peu de philosophie. On pourrait considérer qu’ils pourraient lire un ouvrage de géographie : celui-ci !
Sa photographie de couverture est remarquable par tout ce qu’elle montre et tout ce qu’elle suggère : la pauvreté et l’isolement des campagnes sahéliennes ; la jeunesse de la population ; une corpulence qui montre que les rations alimentaires dans ces campagnes ne sont jamais très élevées ; une forme de dénuement : tongs, vêtements récupérés ou uniformes scolaires délavés… et ce maillot de foot Fly Emirates qu’un parent émigré en Europe a sans doute ramené au village. Elle suggère aussi l’inégalité du rôle des garçons et des filles dès cet âge, les garçons pouvant rêver et jouer au football tandis que les filles sont déjà au travail, portant l’eau, les lourdes charges.
Cette photo est aussi remarquable parce qu’elle n’est pas misérabiliste : on n’y montre pas un nourrisson africain dénutri en train de mourir, mais un groupe d’enfants qui avancent lentement, en souriant. Pas d’électricité, pas de voitures, pas de centre commercial climatisé, pas de téléphone portable en vue : tout cela existe bien en Afrique… mais en ville… pas au fond des campagnes.
Elle représente juste le constat lucide, d’une Géographe spécialiste de ces questions : le vrai problème du développement de l’Afrique réside dans cette photo : combien de temps faudra-t-il pour espérer sortir les campagnes africaines de cette pauvreté et de cette précarité qui pousse nombre de leurs habitants à aller s’entasser dans des villes tentaculaires et rêver d’émigrer à l’étranger ?
© Chantal Le Guillou-Porquet
Agrégée de Géographie
Présidente de l’APHG Poitou-Charentes
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