Aujourd’hui, j’ai donc reçu dans mon cours de DNL Anglais trois ambassadrices très motivées de l’U.E. :
Aneliya Fidanova, jeune Bulgare qui est en troisième année de droit à l’université Lille 2, co-responsable d’Europe par les Jeunes, qui s’occupe des actions dans les écoles.
Aneta Cira, jeune Polonaise qui termine à Lille ses études de Lettres modernes, après deux Erasmus de six mois chacun à Lille et à Clermont-Ferrand ; elle est la présidente de l’ESN Lille [2] (Erasmus Student Network).
Florine Lemahieu, jeune Française qui est inscrite en LEA à l’université Lille 3, et qui porte la casquette de représentante sociale Erasmus dans l’ESN Lille.
Aneta a commencé par présenter aux élèves, in English of course !, le nouveau programme ERASMUS +, qui intéresse à la fois les élèves et les enseignants, puisqu’il s’agit d’un programme de mobilité européenne sur six ans (2014-2020). Destiné à 4 millions de personnes, dont la moitié d’étudiants, pour un coût de 14 milliards d’Euros, il doit permettre des mobilités dès l’âge de 14 ans dans les 28 Etats de l’UE mais aussi en Islande, Turquie, Norvège, Macédoine...
Son volet le plus connu concerne les mobilités dans l’enseignement supérieur à partir de la deuxième année d’étude.
Il englobe de nombreux autres programmes plus spécifiques (programme Voltaire pour l’Allemagne, Leonardo da Vinci...).
Autre option : le Service volontaire européen, de 17 à 30 ans, pour une durée de 3 à 12 mois.
Aneta a très concrètement évoqué les bourses proposées aux étudiants pour ces mobilités :
– bourse de 200 euros par mois, de 3 à 12 mois
– bourse du Ministère pour les étudiants boursiers : 400 euros par mois pendant 9 mois maximum
– bourse Blériot proposée par la région Nord Pas-de-Calais-Picardie (400 euros par mois pour un quotient familial inférieur à 26000 euros).
Des solutions de logement sont aussi proposées.
Il est recommandé de se renseigner dès la première année universitaire auprès du service relations internationales de son établissement. Ce temps passé à étudier à l’étranger est inclus dans vos études et permet de valider des crédits ECTS.
Florine nous a ensuite présenté l’association ESN ou ERASMUS STUDENT NETWORK, créée en 1989, qui aide dans chaque pays d’accueil les étudiants ERASMUS à s’intégrer et à surmonter les différentes démarches administratives.
L’ESN Lille a été créée il y a cinq ans et regroupe 60 membres, français et internationaux.
Elle s’occupe du parrainage des étudiants avec le système des « buddies » : un buddy servira de parrain/ tuteur pour aider à s’installer dans le pays d’accueil, à trouver un logement, une colocation... mais aussi organise des visites culturelles, repas, projections de films, soirées pour rencontrer du monde, une welcome week ou semaine d’intégration, des voyages...
L’ESN publie un guide de survie papier et numérique, propose une ESN card qui permet d’obtenir des réductions, etc...
Enfin, Aneliya a conclu l’intervention avec un sujet d’actualité, toujours en Anglais : les enjeux du BREXIT pour l’UE et le Royaume-Uni. Après un rapide rappel de l’histoire compliquée des relations entre le Royaume-Uni et l’UE, et la conception britannique de l’UE, un point a été fait sur le référendum prochain de Juin 2016, et le coût potentiel du Brexit. Sans compter ses conséquences pour le programme Erasmus +...
Bilan positif pour nos élèves qui voient des jeunes s’investir dans la promotion de l’UE, et surtout qui ont ainsi une vision vraiment « européenne » de l’UE par des étudiants qui embrassent pleinement leur citoyenneté européenne, à travers leurs mobilités et leur engagement social et politique.
© Ann-Laure Liéval, Professeur d’Histoire-Géographie au Lycée Fénelon, Lille, DNL, co-Responsable de la Commission nationale "Europe" de l’APHG.
Lille, avril 2016.
© Les services de la Rédaction de l’APHG / Historiens & Géographes - Tous droits réservés. 20/04/2016.