Le Comité parisien de la Libération (1943-1945) Avis de parution

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Cher(e)s collègues,

Vous trouverez ci-joint le bon de commande et la présentation de l’ouvrage Le Comité parisien de la Libération de Charles Riondet aux Presses universitaires de Rennes, reprise de sa thèse conduite alors qu’il était archiviste au Musée de la Résistance nationale à Champigny-sur-Marne. Cette étude érudite sur l’organisme de coordination de la Résistance dans l’ancien département de la Seine renouvelle profondément les connaissances sur le processus de rétablissement de la légalité républicaine à Paris et en banlieue. L’ouvrage permet en effet de dresser un bilan scientifique dépassionné de l’action du CPL à la fois dans la clandestinité, durant l’insurrection et après la Libération.

Le rétablissement de la légalité républicaine en France occupée par les forces issues de la Résistance est un processus longuement préparé. Une de ses étapes décisives est l’unification de l’ensemble des forces de la Résistance, et la création des structures de coordination et de commandement uniques capables d’agir efficacement, suivant les ordres venus des instances supérieures, gouvernement d’Alger ou Conseil national de la Résistance. Dans ce contexte, le sort de la région parisienne et de la capitale est l’objet de toutes les attentions, pour des raisons aussi bien stratégiques que symboliques et l’action du Comité parisien de la libération (CPL), chargé de coordonner localement la Résistance, est particulièrement scrutée.

Reflet de la situation politique de la Résistance parisienne, où communistes et non communistes sont en concurrence, parfois en conflit, le CPL est le principal architecte de la prise du pouvoir dans les mairies de Paris et de banlieue, notamment par le truchement de comités locaux de libération. Après la victoire d’août 1944, CPL et comités locaux de libération sont encore largement impliqués dans le processus de reconstruction politique du département de la Seine, adjuvants, parfois concurrents, des nouveaux pouvoirs politiques et administratifs.

Cette étude vise à éclairer l’histoire clandestine et légale des institutions résistantes à Paris et en proche banlieue, en mettant l’accent sur le processus par lequel la confrontation des pratiques et des expériences résistantes contribue à forger des institutions originales, à la fois organes monolithiques, assemblées politiques pluralistes et centres de commandement.

Charles Riondet est docteur en histoire, spécialiste de la Résistance à Paris et en banlieue, et ingénieur de recherches à l’INRIA dans le domaine des humanités numériques. Alors qu’il conduisait sa thèse, il a été archiviste au Musée de la Résistance et est devenu, depuis, membre de son conseil scientifique.

Musée de la Résistance Nationale

Le bon de commande

© Les services de la Rédaction d’Historiens & Géographes via les services du Musée et de l’association des amis du musée de la Résistance nationale à Champigny-sur-Marne, 05/02/2017. Tous droits réservés.